Le stress au travail : un mal qu'il faut combattre !

Le stress professionnel (les chiffres nationaux sont plus faciles à obtenir que ceux propres à France Télécom : cherchez l’erreur…) coûterait en moyenne nationale 3 % du Produit intérieur brut (PIB), soit 51 milliards d'euros.

C’est ce que constate la CFE-CGC dans son enquête biannuelle. A l'origine du stress, on trouve :

  1. des objectifs de direction peu réalistes (pour 42% des interrogés),
  2. le manque de temps pour réaliser son travail (59 %),
  3. l'accélération des rythmes de travail (84 %),
  4. l'accroissement de la charge de travail (78 %),
  5. le manque d'information sur la stratégie de l'entreprise (39 %),
  6. laquelle n'entraîne qu'une adhésion relative (62 %),
  7. le peu de reconnaissance d’efforts (46 %),
  8. mal rétribués (70 %),
  9. le manque de perspectives de carrière (49 %)...
  10. et 82 % des cadres estiment que le stress n'est pas pris en compte par l'entreprise.

Salariés de FT : ces descriptions ne vous sont-elles pas familières ?
Le stress, un combat de la CFE-CGC

Compte tenu des énormes coûts financiers et humains que le stress professionnel engendre, la CFE-CGC considère «la valorisation du travail» et «la place et le rôle» de l'encadrement face aux «stratégies erratiques» des directions comme une interrogation centrale. Les travaux de la CFE-CGC mettent en lumière la persistance et l'aggravation d'un phénomène qui se révèle être une véritable maladie professionnelle. Ils montrent les travers du management parle stress, destructeur des valeurs aussi bien humaines qu’économiques, et fondé sur les seuls résultats financiers.


Le casse- tête des ordres changeants et contradictoires

Dans de nombreuses enquêtes, menées par la CFE-CGC, l’on dénonce le «choc des pratiques managériales» fait d'objectifs professionnels impossibles à atteindre ou d'évaluations des personnel qui ne sont, en fait, qu'un «concours de beauté» aboutissant a des décisions «arbitraires»… le stress est souvent créé par la déstabilisation, ou encore le jeu habilement et très professionnellement pratiqué chez France Télécom des chaises musicales. Le salarié doit être toujours « en mouvement » : restructurations et réorganisations incessantes, changement de métiers, de techniques, d’environnement, objectifs chiffrés qui changent constamment, mobilité géographique… Il n’y a qu’une chose qui ne change pas : votre salaire !Un individu est dit stressé quand « sa fonction d’adaptation est dépassée » et qu’il en ressent de la douleur.

Que chez FranceTélécom, on parle plutôt « d’inadaptation à la concurrence», « d’inadéquation au modernisme », de « réfractabilité au changement », le résultat est le même, dans notre société le stress au travail malmène un salarié sur trois et huit cadres sur dix.

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