CGF Octobre 2009 : Résultats 2009/Emplois 1er semestre 2009/Expertise NRS

Important à retenir :  Suite à l'analyse sur le segment SCR et notre demande d'un Business Plan sur 5 ans, la réponse de G. Pellissier a été : "Non, FT n'est pas dans la perspective de réaliser des plans à long et moyen terme, l'évolution technologique étant trop rapide, il est vrai que nous nous posons la question de la rentabilité sur l'activité Audiovisuelle et noussommes favorables à la présentation plutôt de scénarios et à court terme "Il faut savoir que FT n'a même pas encore établi le BUDGET 2010.

Nous avons face à nous, une Direction qui est incapable de prévoir à moyen terme sous la peur de définir des prévisions qui échoueraient !!

Pour l'anecdote, nous avons posé la même question sur l'activité NRS, Laurent Barbé a répondu : "Mais bien sur, nous réaliserons un plan sur 3 ans comme à l'habitude de faire le Groupe" !!

Vous pouvez constater l'incohérence des dirigeants de FT !!

 
 

DECLARATION PREALABLE COMITE GROUPE 01/10/09

 

Nous venons de traverserune période particulièrement dramatique. Alors que les salariés avaient besoin de signes forts de compréhension, montrant une réelle volonté de changer les fonctionnements meurtriers de notre entreprise, la Direction a multiplié les errements, démontrant son incapacité à prendre toute la mesure de la situation,allant jusqu'aux accusations dans les médias.

Nous nous devons de réagir à tout discours qui tente de masquer les vrais problèmes de l'entreprise, car ils mettent d'emblée en péril tout travail sérieux pour enrayer les causes profondes du malaise que subissent les personnels.

« Pour des personnes habituées à une culture administrative, notre fonctionnement actuel crée un sentiment d'instabilité.»

Dès la conférence de presse donnée à l'issue de son rendez-vous avec le Ministre du Travail, le PDG de France Télécom met en cause une « culture administrative » qui empêcherait les personnels de l'entreprise de s'adapter aux mutations technologiques.Voilà qui trouve un écho certain chez les tenants d'une ligne néolibérale dont les excès nous ont conduit à la crise actuelle.

Nous nous inscrivons en faux !

Le premier réseau téléphonique numérique du monde a été construit par des fonctionnaires.

France Télécom est l'opérateur historique qui a la meilleure part de marché en Europe sur la téléphonie mobile. Ce réseau a été développé et commercialisé par des fonctionnaires et des salariés de droit privé.

La France dispose d'un des meilleurs taux de pénétration de l'ADSL. Ce réseau a été construit et déployé par des fonctionnaires et des salariés de droit privé.

Les personnels de notre entreprise, quel que soit leur statut, ont su affronter trois révolutions technologiques avec succès. Il est inacceptable de stigmatiser quelque catégorie de personnel que ce soit.

« Il y a une culpabilité, à tous les niveaux »
« [Former] ses 20.000 cadres à"détecter les signaux de faiblesse psychologique" »

La Direction de l'entreprise se dédouane : elle met en cause les cadres de l'entreprise, et la supposée fragilité psychologique de ses personnels.

C'est irresponsable et dangereux.

Ce sont bien l'organisation du travail et les directives données aux managers qui sont à la source de la« spirale » évoquée dans la presse par notre PDG. C'est bien sa politique qui fragilise les personnels.

C'est bien la Direction qui a inclus les suppressions de postes dans les objectifs des managers, et qui détermine, au plus haut niveau, les fermetures de sites, les objectifs commerciaux et les ratios de productivité à appliquer partout.

Si des dérives managériales ont pu avoir lieu, il faut surtout rappeler que tous les managers qui ont tenté de résister à ces directives ont été mis sur la touche.

Nous ne pouvons admettre qu'après avoir mis ses cadres « entre le marteau etl'enclume », la Direction les insulte aujourd'hui publiquement, et pire, joue insidieusement l'opposition personnelle entre l'encadrement et les équipes, alors que c'est d'abord l'organisation du travail qui doit changer. 

Pourquoi la Direction a-t-elle fait la sourde oreille pendant plus de deux ans, alors que les médecins du travail et l'Observatoire du Stress (co-animé par la CFE-CGC/UNSA et SUD) l'alertaient sur les conséquences dramatique del'organisation du travail au sein de l'entreprise ?

N'est-il pas préoccupant de constater qu'il aura fallu cette explosion médiatique pour que l'État se mobilise, et que cinq chantiers de changement, réclamés eux aussi depuis plus de deux ans par notre organisation, s'ouvrent enfin ?

 

La vraie rupture sociale dans notre entreprise est intervenue au moment de sa privatisation complète,alors que l'État passait sous la barre de 50% du capital.

L'équipe dirigeante prend alors prétexte du dégonflement de la bulle internet et des erreursd'appréciation qui en ont résulté pour modifier profondément le projet de notre entreprise, et la soumettre aux marchés financiers. Au passage, la privatisation a permis la distribution de stock-options à quelques centaines de dirigeants, dont la préoccupation n'était plus désormais la construction d'un projet industriel mais le simple encaissement de ses plus values boursières. Ainsi une augmentation de 1 euro du cours de bourse (dû par exemple àl'annonce des 22 000 suppressions d'emploi) engendre une plus value de 25 millions d'euros aux détenteurs des stocks options... soit 30 000 eurospar bénéficiaire.

Les banques d'affaires,celles-là mêmes qui ont provoqué la crise financière dont nous continuons de subir les conséquences, émettent des « recommandations », qui rejaillissent directement sur le cours des entreprises cotées. Pour le secteur des télécoms, elles ont défini un indicateur de performance, le CA par salarié et là - drame pour notre entreprise - FT n'est pas bien placé. Certes il n'a jamais été démontré que cet indicateur influe sur la rentabilité d'une entreprise, mais cela a-t-il une importance ?

C'est au nom de cet indicateur que la Direction de notre entreprise a choisi de se séparer en 5 ans d'une personne sur 4, de fermer un site sur 3, provoquant ainsi réorganisation sur réorganisation, sous-traitance et délocalisation.

 

C'est cette mutation là qui est la source de nos malheurs. C'est cette mutation là que nous ne supportons plus. C'est cette mutation là qui a fait disparaître tout projet industriel. C'est cette mutation là que nous voulons combattre.

C'est pourquoi depuis plusieurs mois nous en avons appelé à l'État, notre premier actionnaire.Nous espérons avoir enfin été entendus, et tous nos représentants sont mobilisés pour que de vrais changements soient mis en oeuvre dans le cadre des chantiers prioritaires, enfin ouverts.

Nous restons convaincus qu'un autre chemin est possible.

 

 

M.Zylberberg prend la parole :

 

Informe qu'un Point d'étape aura lieu  le 30 octobre

Rencontre avec le Ministre concerné

 

3 étapes sont à prendre en compte pour les demandes des fonctionnaires :

-administration de l'entreprise : 1er avis

- comité médical : 2ème avis

- décision par le responsable du ministère avec les acteurs habituels

 

Décisions prises :

- veiller à  ce qu' aucun objectif de part variable soit assis sur des réductions des effectifs, réaffirmé hier

- mobilités: JM Serre sera le médiateur des mobilités et pourra être saisi par toutes personnes, salariés ou IRP -aura pouvoir pour suspendre ou annuler les réorganisations

- les négociations ont commencé cette semaine et Vendredi le Comité de pilotage avec Technologia, la Direction souhaite que tous les groupes travaillent et apportent des mesures concrètes qui seront définies le 6 Octobre 2009

 

Lecture en séance de l'Analyse CFE-CGC/UNSA des comptes du Groupe FT
 

DEMANDE de la CFE-CGC/UNSA

Si nous regardons les comptes financiers du groupe sur les périodes 2007/2008, de façon macro économique, le personnel de FT France dont 60 000 fonctionnaires peut se féliciter de la maîtrise des résultats sur les deux segments d' activités SCR et SCE, bien que des interrogations subsistent sur les charges externes et interco.

Cependant, la situation des comptes du groupe à fin 2008 démontre une baisse non négligeable du segment d'activité SCR, due à :

-     une baisse relative du CA de -0,3 %,

-     une augmentation des charges financières à l'international,

-     un poids de 44,2 % des achats externes par rapport au CA, lié à une croissance des charges commerciales notamment des charges publicitaires, des reversements aux opérateurs, d'achats de contenus, de coûts de réseaux et informatiques, nous mettant loin derrière les 2 M. € d'économies espérées par le plan next.

Ces principales charges externes sont en forte croissance du fait d'une augmentation des coûts de sous-traitance d'exploitation et de maintenance technique, des achats et reversements aux éditeurs de contenus, développement de nouveaux services, avec un constat d'une hausse de ces charges de l'ordre de 2% entre 2007 et 2008.

Nous pouvons constater aussi une croissance des intérêts de retard sur créances clients d'un côté, et des gratuités de l'autre liés aux efforts de fidélisation, demandes de baisse des tarifs par les clients due aux dettes de leurs propres clients générées par la crise économique, mais impactant de plus en plus les comptes de FT impactant le résultat d'exploitation par des provisions clients en croissance de 6 % .

Encore une fois de plus, la baisse de la MBO et de l'EBITDA est sur SCR, constatant encore des augmentations importantes de coûts de restructuration, principalement en filiales, mais encore une fois de plus, augmentation de subventions, achats decontenus, reversements aux opérateurs et impact de change sur la Pologne.

Revenons au résultat d'exploitation, touché par les dépréciations sur les écarts d'acquisition àl'international ainsi qu'en France (E-commerce) et notamment liées à des décisions d'ordre stratégique et économique, des cessions d'actifs à l'export,des coûts de restructurations aussi bien en France qu'à l'export, et des résultats catastrophiques des entités mises en équivalence.

Bien que le niveau de profitabilité se soit maintenu, l'expertise de SECAFI démontre un risque de pression sur les coûts d'exploitation pour garder ce niveau.

Ces effets négatifs continuent àse produire sur le 1er trimestre 2009.

Le plan 2012 annonçant undéveloppement des offres de contenus, des investissements commerciaux et un développement dans le secteur de la santé, nous inquiète. Pourquoi ? car cette croissance est liée à une pression supplémentaire sur le personnel du Groupe, dont les effectifs continuent de baisser.

Après avoir baisser fortement les effectifs, les frais généraux, les charges immobilières, les charges de personnel, les charges de fonctionnement, les charges salariales, les dépenses de voyages et de représentation, nous vous demandons quelle pression vous allez encore exercer sur le personnel pour arriver à votre but.

Le plan 2012 ne prend pas en compte la crise sociale, les drames survenus chez FT, les plans de départs anticipés, les moyens et ressources qui devront être retenus dans le cadre de la déclinaison de l'accord interprofessionnel du stress.

Selon des sources du Ministère del'économie le Président de la république souhaitant qu'une partie des recettesdu grand emprunt soit affectée à la fibre optique, est favorable à la construction d'un réseau unique pour couvrir les zones peu denses en fibreoptique, investissement que nous ne pouvons pas ignorer

Vu ce contexte, comment FT contrôlera ces charges externes de plus en plus croissantes sans impacter encore le personnel comme jusqu'à aujourd'hui.

Quels seront les coûts engagés pour la construction du réseau fibre optique ?

Nous vous demandons de présenter un business plan sur les 5 années à venir (2010-2015) en tenant compte de l'ensemble des aléas cités ci-dessus, révisant ainsi la stratégie de croissancequi impacte principalement les charges externes et financières.

 

 

LES COMPTES DU GROUPE par G. PELLISSIER

 

Chiffres prévisionnels 2009 et  Résultats 2008 :

 

Le poste salaires et charges représentent 17 % du CA, dans les filiales, la part de ces postes est beaucoup plus importante.

 

CA en légère érosion, lié à l'environnement économique (les clients qui consomment moins,l'activité réglementée qui fixe les prix de détails sur un plan international)et par voie de conséquence, une pression sur l'EBITDA + quelques événements audiovisuels.

 

Une baisse des investissements a été décidée pour 3 raisons :

 

1/ quand l'activité n'est pas là, il faut faire attention aux investissements

2/ la fibre, nous sommes dans le cadre réglementaire

3/en 2008, nous avons acheté des immeubles techniques qui sont ceux dans lesquels nous allons restés très longtemps, 160 millions d'euros

 

La MBO est en baisse,  car nous avons renégocié des éléments d'emprunts de TDIRA émis en 2002 pour le sauvetage financier de france télécom (taux d'intérêt de 8%) au 30/06 à 92 % nous avons racheté les titres, entre 500 et 600 M;€ viennent deces restructurations.

 

Quelque soit l'activité économique, jusqu'à présent, l'activité des télécoms a été résiliante, si le marché baisse, le PIB suit la courbe !!! le CA a baissé avec les terminaisons de mobile, de l'itinérance au sein de l'UE, baisse des prix de raccordement au terme de dégroupage ; le message, à l'exception de la baisse de l'itinérance, il ne nous semble plus que ses baisses sont organisées pour apporter du profit entre chaque opérateur, tel que 200 M.€ de profit pour Bouygues sans baisser les tarifs des consommateurs. (transfert de profit entre opérateurs). La dernière promotion est Numéricable,

les baisses successives n'ont pas entrainé le prix final du client.

La france est préservée en terme d'évolution du CA, du en partie au fameux amortisseurs sociaux, baisse beaucoup plus forte en GB, Pologne....

La division entreprise, son CA baisse de 1,2% en 2009, suite aux demandes  pressantes de renégociations de baisse de prix des clients.qui profite de la crise économique

 

Baisse des TA Mobiles -1,3 % au T2 09.:

- moins de nouveaux abonnés (primo accédant), notre déploiement géographique nous fait être Leader sur le marché national

- handicap sur le winback - 5 à 10 % de plus par rapport au marché, trop d'impératif réglementaire mettant le prix moyen à 37 € au-dessus du prix du marché, lié pour partie à nos structures de coûts, une par le régulateur, chantier mis en place pour travailler sur cette partie réglementaire - nous devons en corrigerune partie au minimum 5€.

 

N' a pas les chiffres détaillées des filiales

25 Milliards de CA en national consolidé.

 

Fusion avec TMobile(Grande bretagne) pour diminuer les coûts du réseau

 

Marge d'exploitation France de 41 %, les autres pays d'Europe sont à chiffre comparable.

 

Remercie le personnel d'OBS qui ont fait la chasse des coûts à l'international, en particulier chez EQUANT, bien que les résultats ne sont pas encore positifs

 

Depuis sept 2008, le discours de la DG sur la baisse des effectifs n'était plus l'objectif

Les ratios que les analystes regardent, c'est le nombre de lignes analysé et non le ratio par personne sur le CA

Les ratios de productivité sont effectivement regardés, la force interne +sous-traitance. notre discours nous ne souhaitons pas mettre la pression sur le personnel !!!!!!

Si l'entreprise n'est pas capable de réallouer ses compétences vers les nouvelles technologies (IP TV, ..) nous ne pourrons pas conserver notre rentabilité.

Se dégager des ressources anciennes pour employer des nouvelles n'est pas notre discours.

 

Remarque d'un élu : pourquoi les objectifs sur les effectifs et mobilité ont été arrêtés seulement HIER !!

DOUBLE LANGAGE et AUCUN CHANGEMENT par rapport aux problèmes des personnels.

 

 

Les Investissements

 

Nous ne voulons pas investir avant les autres, il est coûteux d'investir 6 mois à l'avance, la 3G, nous avons mis 3 à 4 ans d'investissement avant de s'en servir.

On s'efforce d'investir sur les hauts débits,le backhaul (anciennement 2mgbits),

On a réduit l'investissement en bas débit, et haut débit quand nous avons atteint la couverture et dans les projets informatiques, n'est effectivement pas une bonne chose pour fonctionner quotidiennement.

Nous n'investissons pas non plus dans les façades des boutiques !

 

Le cash flow

 

dette baissée d'un milliard, payer les dividendes

Sur la durée, le coût du dividende est inférieur au coût de la dette

Le dividende n'est pas un engagement, c'est un risque

Plus de 50 % sont détenus par des investisseurs étrangers et 25 %par les américains au niveau national

 

Nous sommes les moins endettés par rapport au 4 opérateurs européens

LE COÜT DE LA DETTE EST PLUS FAIBLE : AVEC UN remboursement inférieur à 4 € le groupe n'aurait pas de difficultés financières.

 

 

LES EFFECTIFS

 

Nous ne pouvons pas réembaucher 1 POUR 1, y compris la sous-traitance, il n'y a pas besoin d'accélérer la baisse des effectifs.

Les négociations en cours sur les départs anticipés sont des éléments coûteux pour lesquels nous devons faire attention.

 

(en réponse à la CFE-CGC/UNSA) TELEFONICA n'est pas comparable à FT, la moyenne d'âge est de 35 ans, la perception du travail est meilleure , les espagnols sont dans une culture américaine,c'est plus facile de faire partir quand il y a du travail !!!!!

 

La Rémunération des actionnaires est naturelle, c'est la dette qui nous a pratiquement jeté dans un dépôt de bilan, non les actionnaires.

 

80 M;€ de productivité réalisé sur un semestre, grâce aux départs des CFC, donc, le plan retraite ne coûte pas !!

 

1,1M.€ en 2006, 300 M.€ en 2008, ==> réduction du coût du travail, ce coût aurait été pris en 92 dans la marge en provisions : 4 M.€

 

EXPOSEDE SECAFI: expert comptable du Comité Groupe France (CGF)

 

Cashflow (page 15 de la synthèse)

Génération de la trésorerie du groupe

4,1 Milliardd'E. comparable à 8 de 2008 due à la baisse de 12 % du CA, baisse de la marge opérationnelle attendue qui demande un plan de réduction des coûts

 

EBITDA/capex,la france dégage 2/3 du groupe de 11 M.€, 10 % sur le segment Entreprise,16 % sur le reste du monde ==> profitabilité à l'international intéressante liée à peu d'investissements (sénégal, mali, génère plus de cash flow que de CA)

4M€ de ressources par an, à quoi le groupe les affectera ? à un désendettement ou à une croissance externe (ex reprise de Télésonaria) , Reversement aux actionnaires (Etat, caisse des dépôts,...) ?

 

Baisse forte des investissements bien que de nouvelles technologies (fibre optique en national, Quid de la 4ème licence à un opérateur mobile, 3G et ADSL en Europe,..)  ? ===> RISQUE de défaillance

Hausse des coûts commerciaux ===> attention à une dérive des achats de contenu,redevances réglementaires (ex  Taxe Copé 0,9% sur le CA opérateurs (0,9%/25M.€), publicités,

Si FT remboursait pas ses 4 M.€, FT ferait une économie de 800 M.€ sur les frais financiers.

 

Avec le coût des investissements financés par des capitaux propres ou de la dette qu'ont-ils dégagés de rentabilité ?

 

On connait l'environnement du Groupe, ce n'est pas nouveau, l'ensemble du secteur a des problèmes réglementaires, la volonté de s'adapter du Groupe a a été démontrée jusqu'à aujourd'hui, sur la génération de cash flow comment peut-on évaluer les enjeux liés à la fibre, le développement du réseau, incompatible de générer le cash flow et des pressions concurrentiels, des achats de contenus, un marché inovateur (4ème licence), en quoi la non génération de ces 4 M.E que le groupe a à sa disposition, comment le groupe pense affecter ces 4 Milliards.€ ?

 

G.Pellissier :Cet objectif de cash flow n'intégre pas le spectre des investissements mais le spectre de réattribution 1 à 2,5 M.€ sur es croissances externes, selon le cas le coût du rachat de l'egypte 1, à 2 M.E

les acquisitions, pas d'opérations d'envergure,mais poursuive son évolution en afrique, au cambodge, Vietnam, arménie, tunisie  ouverture de marché, delicences,... 2 à 3 M. E

Ce ratio de 2 est un plancher, mais dans les circonstances actuelles il ne faudrait pas monter au dessus.

L'indicateur PIB n'est pas suffisant pour comparer le marché dans les 2 ans, d'où un budget décalé plus tardif

La capacité à prévoir n'est pas plus facile et ne le sera pas pour demain, d'où non fervent du changement des objectifs et des prévisions budgétaires, notre marché étant le consommateur évoluant en fonction des crises économiques et sociales !!

 

Secafi: Versement de dividendes : 45 % versés aux actionnaires, ratio le plus faible par rapport aux concurrents bien que notre rendement est l'un des meilleurs par rapport à la concurrence

 

G.Pellissier : 2 choses à prendre en compte

 - nos concurrents font des rachats d'actions - l'analyse du rendement doit être prise sur une durée assez longue

- les stocks options n'ont pas été touchés, ce sont des produits virtuels !!!

 

CFE-CGC/UNSA : Les conditions de travail, sont à reconsidérer et réinvestir sur le personnel :attention à l'externalisation. Comment voyez vous l'emploi pour demain ?

 

G.Pellissier : Les questions sur la sous-traitance : même si on décide de réinternaliser les fonctions, nous n'avons pas toutes les compétences en interne - nous avons aussi un réseau de partenaire sinon nous ne pourrions pas rayonner dans d'autres secteurs -  je ne considère pas que FT soit une grande société informatique

Chacun ne pourra pas garder le même métier durant sa carrière professionnelle, il faut savoir déplacer les compétences, sinon, nous serons obligés de faire appel à de la sous-traitance.

Nous avons un budget de sous-traitance sur les prestataires.

La gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences est nécessaire pour demain.

Délocalisations,nous en avons fait moins que les autres, pas nécessaire d'aller plus loin sauf pour l'international.

Le SI, L.Kocher a été nommé Directeur du SI, il viendra présenter le plan prévisionnel.

Nous dépensons beaucoup d'argent dans les maintenances de nos applications actuelles.

Nous avons un vrai problème de structures d'ouvrage - nous n'avons pas de bonnes compositions des métiers dans la maitrise d'ouvrage. Le chantier d'OPF gelé à ce jour, sera à reprendre dans ces perspectives.

La sous-traitance en informatique  est principalement sur nos systèmes financiers,.(Oracle,....)

le CRM, le provisionning sont des outils essentiels pour garder le client, nous avons besoin de compétences internes, nous manquons de compétences sur le web,

 

La DG n'est pas favorable à la séparation fonctionnelle, on ne peut pas imaginer, à avoir 4 opérateurs fixes.

 

Réponses de G. Pellissier au texte d'analyse des comptes fait par la CFE CGC/UNSA lu en séance (voir texte plus haut à partir du stabilot vert):

 

Pas de plan stratégique, pas de plan sur la comète, on fait du court terme et des scénarios, il faut être extrêment humble. La partie de la gestion de l'emploi fait parti des scénarios.

Je ne crois pas beaucoup à la capacité de l'avenir

On fera des scénarios, à partir d'un budget 2010 SOLIDE

 

L'évolution des métiers : est très pertinent, on a un ensemble France, des activités Pro et résidentiel - l'opérateur a réussi à maintenir -

Les besoins vont vers l'internet, les principes de vente vers le mobile, avoir des schémas limités qui permettraient de développer le métier - barrière de prix et d'usage à développer - on peut aller jusqu'à 75 % sur 3 ans équiper sur le haut débit en national, pour gagner il faut trouver des solutions financières, techniques et ergonomiques

 

Sur SCE, en dehors de la France : plutôt décevante - on a fait une croix sur l'angeleterre et l'Espagne

 

Augmentation des intérêts de retard : pas de signes inquiétants du non paiement de nos clients, pas de dérive sur le grand public - augmentation de non paiements devrait disparaitre

 

Dépréciations d'activité :  pas le nombre de clients obtenus, pour e-commerce : liée à notre incapacité professionnelle

 

Problèmes internationaux ne devraient pas peser sur la France

 

En revanche l'effort de performance demeurera sur le poste d'exploitation : en attente des mesures sur le social

 

Plan sur les métiers des contenus : à revoir début 2010.

 

400 000 abonnements payants à fin Juin, ce n'est pas mal - ce métier doit être à l'équilibre d'ici 5 à 6 ans - avec un minimum d'exclusivité

 

Qu'est-ce qui fait peur aux investisseurs ? les investisseurs se replient sur les cycliques - le rallye existe : déplacement des valeurs en bourse capitalisées

Après Télésoneria, les investisseurs ont peur et ne croient plus en nous, peur de notre concurrence, il faut se méfier des modes, et relativiser des engouements passagés.

 

Evolution du CA  : sur le 2ème semestre 2009, fort impact réglementaires : +3 % de baisse

 

Impact financier sur la situation actuelle : plus la crise se prolonge, plus elle aura un impact sur la performance de l'entreprise, il est trop tôt pour en parler. La barre aété tenue jusqu'à fin sept, nous devons retrouver, un plan raisonnable pour ne pas impacter 2010.

Nous devons recadrer nos messages transmis.

 

POINT NRS

 

Accords de substitution : 5  transferts d'entreprises - l'unification est sur l'ensemble de NRS.

 

1/contrat de travail(changement d'employeur) - quid des mobilités à venir ?

 

2/statut collectif :le droit positif, tous les accords négociés dans une entreprise sont mis en cause du côté de l'employeur sortant- le cheminement suivi a été : UES Silicomp étendu à newpoint et Orange consulting (Avril 09) étendu fin juin 09 cela n'emporte pas automatiquement sur les accords collectifs

 

Est en attente l'adhésion des sociétés à l'accord groupe de PARTICIPATION

 

Accords de pré-fusion signés avec une condition suspensive sans en connaitre la représentativité des dernières élections.

La signature des accords d'adaptation doit être tributaire des résultats électoraux.

 

Un accord groupe silicomp sur le télétravail sans les filiales absorbées, accord en vigueur chez newpoint devenue MBS

 

Les autres sociétés doivent resigner un accord télétravail ou adhérer à l'accord de groupe

 

Deux sociétés pratiquent des astreintes : setib et CVF - une négociation doit s'ouvrir !

 

Adhésion au perco à voir

 

La retraite complémentaire : les régimes arrco et agirc ont fusionnés  avec pratiquement les mêmes taux de cotisation : si divergence, voir options supplémentaires doivent être mis fin.

 

Les sociétés adhéreront à l'accord collectif de Prévoyance avec adhésion et ses propres spécificités (au niveau de la garantie, des ajustements sont à faire puisque tout le personnel est sous syntec,  accord de branche avec une clause désignative par les partenaires sociaux de la Branche. (loi du 4/5/2004) : salaires minimum,.... auxquels on ne peut pas déroger.

 

Accord de modernisation de 2008 : garantie légale qu'en cas d'accident du travail ou maladie professionnelle, on a droit au maintien du salaire, à partir du 1er jour et au 8ème jour pour les autres maladies,  : apparemment ce serait le cas chez NRS.

 

3/Représentation du personnel : pas de mise en cause automatiques des mandats, mais ceux-ci sont caduques,  Accord transitoire des IRP signé non unanime

Organisation des IRP est PRIORITAIRE pour le suivi de la mise en oeuvre de tous les accords.

Compte tenu du lien entre les élections, les régles, un syndicat ne peut dire je désigne un délégué syndical, cela doit passer par une négociation.

La Direction a proposé le segment d'activité, à une réserve près, distinction Est et Ouest et se référer à l'organisation des fonctions support,===>aménagement dans le CCE des titulaires et suppléants;

Les DS ne peuvent plus être désignés à cheval sur 2 CE. on peut prévoir plusieurs établissements au sein d'un même CE.

Les cadres de proximité sont à tenir compte pour les DP et les CHSCT.

Périmètre juridique : à quel moment les frontières juridiques sont-elles tombées ?

 

Sortie de la société Etrali du projet NRS , malgré son insertion dans le pôle, vu les synergies, elle pourrait être intégrée ultérieurement 

 

Pluralitédu périmètre

périmètre le plus restreint est le groupe NRS : les sociétés entrantes et les filiales à l'export et celles qui pré-existaient avant le 3 Juillet

 

Périmètre opérationnel reprendre celui existant avant la fusion, intégrant Etrali

 

OBS intégre les métiers de la santé et de la Virtualisation : Almerys dont nous ne sommes pas suffisamment majoritaires

 

On observe un alignement des métiers ainsi qu'un niveau financier, offrant des perspectives

 

Le financement de l'opération de 50 M;€ a permis de maintenir la part des minoritaires, les opérations juridiques ont permis l'émission de titres afin d'assurer une assise supplémentaire afin de l'afficher à ses clients.

 

Evolution du périmètre futur : etrali, neocles,

 

L'impact de la pluralité des sites sur d'éventuelles mobilités, rapprochement de sites doit etre en déploiement

 

L'impact sur les fonctions support en dédiant des fonctions partagées et en gardant certaines dédiées à chaque société : le modèle de fonctionnement reste, chaque segment a ces propres fonctions, les régles étant différentes les unes des autres,

 

Pérennité des activités du site Epinnal (dossier présenté au CGF en Mars 2009) : (Setib/MBS) :partie exploitation data center regroupée sur les sites existants de MBS : 1 partenariat existant avec Monex (application de paiement et Monex a outsourcédes data centers à Orange) - il n'y aura plus d'activité data centers - 35 personnes constituées d'une phase développement ==> MBS (Bordeaux, Tours,Paris et Epinnal) et mise en opération d'application, Faut-il les rapprocher à un autre pôle Orange : Nancy ?

L.Zylberberg : Un regard particulier de la Direction sera apporté ainsi qu'une transparence !!!! effectivement les salariés ne doivent pas rester sur l'incertitude plus longtemps.

 

Aspects juridiques et sociaux : intérêt des représentants des salariés, demande un périmètre calé sur les métiers et les sites : comment seront répartis les prérogatives des instances dédiées ?

 

Plan à 3 ans comme le reste du Groupe, on contribue aux croissances, on est un pôle positif de résultat et de cash - prochaine étape prévue à Fin Avril 2010

LE COMITE GROUPE s'ARRETE brutalement A 15 H
après 1 minute de silence
suite à l'annonce encore d'un décès d'un salarié du groupe. 
 

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