ENO 2: renouvellement sans surprise du contrat Ericsson

[French version here/English version below]

Dans le cadre du Comité de Groupe Européen d'Orange des 25, 26, 27 et 28 février 2019 à Paris, la Direction du Groupe a inscrit à l'ordre du jour un point de suivi relatif au projet ENO 2 (European Network Outsourcing), présenté par Stefan Buschi, Directeur délégué Ressources Humaines Europe.

Les élus avaient sollicité un suivi du projet ENO 2 lors de la séance plénière du 7 novembre 2018 à Nice et demandé à être tenus informés de la décision de la Direction quant aux scénarios envisagés et débattus à quatre reprises en Comité de Groupe Européen.

L’arrivée à terme imminente de l’un des contrats de sous-traitance conclus avec Ericsson relatifs aux prestations de supervision et de maintenance du réseau fixe et mobile, en l’espèce celui de l’Espagne, a dicté le calendrier.

La Direction a fait part de sa décision de poursuivre sa relation contractuelle avec Ericsson selon le scénario 1 qui avait été présenté aux élus à l’occasion des précédentes séances plénières. L’Espagne sera donc le premier pays à renouveler le contrat d’Ericsson. Le contrat était, à la date de notre réunion, en cours de finalisation, sa signature devant toutefois intervenir avant la fin du mois de mars. Il sera d’une durée de 3 ans, renouvelable deux fois pour une durée d’une année.

La Direction indique avoir fait le choix de la continuité de service, de la garantie de la qualité et du meilleur coût, considérant qu’Ericsson avait fait ses preuves sur la période écoulée de 3 années pleines. Elle conclut à l’absence d’impacts sociaux de cette décision pour les salariés d’Orange.

En revanche, la décision d’Orange est susceptible d’affecter à terme des salariés d’Ericsson en Belgique et Roumanie, deux pays où des mouvements de personnels d’Ericsson vers le GNOC (Group Network Operation Center) sont possiblesDans ces deux pays, les contrats en cours expirent fin 2019. Des changements sont envisagés par rapport au contrat initial sans que les informations données soient à ce jour parfaitement claires. Une partie des activités de supervision seraient reprises par le GNOC. Ce changement opérationnel, s’il était décidé, aurait pour conséquence le transfert de 8 postes d’Ericsson vers le GNOC en Roumanie et de plus de 60 postes en Belgique.

Les membres du Comité de Groupe Européen ont regretté de ne pas avoir reçu de réponse formelle suite à l’avis motivé qu’ils avaient communiqué à la Direction au lendemain du Comité de Groupe Européen de Nice de novembre 2018. Plus généralement ils regrettent que leurs observations n’aient pas été prises en compte et que la politique d’outsourcing d’activités « cœur de métier » perdure.

Les élus restent circonspects sur le devenir des anciens salariés d’Orange transférés chez Ericsson au moment de la signature des premiers contrats. Ils s’interrogent notamment sur l’avenir de ceux d’entre eux qui, exerçant jusqu’à aujourd’hui une activité de supervision en Belgique ou en Roumanie, seraient susceptibles de voir leur activité transférée au GNOC. Ils avaient vigoureusement défendu un maintien de ces emplois en interne, à l’époque de la présentation du premier projet  ENO 1, et s’étaient montrés favorables à une ré-internalisation des activités lors des discussions récentes relatives à ENO 2.

L’absence de tout suivi de ses anciens salariés par Orange reste une préoccupation des élus dans ce dossier.

Ils restent également inquiets sur les risques de perte de compétences internes dans les filiales concernées par l’outsourcing, et s’interrogent notamment sur les activités sous-traitées affectant les technologies en cours de développement, en particulier la 5G.

Sur ce dernier point une réponse de la Direction a été adressée aux élus. Après avoir pris attache avec l'équipe de projet 5G, Stefan BUSCHI assure que le déploiement de celle-ci ne devrait avoir aucun impact majeur sur le champ d'application d'ENO 2.  Les élus ont exprimé le vœu que le dossier revienne devant le Comité lors d’une réunion prochaine.

 [English version]

As part of the Orange European Works Council meeting on 25th, 26th, 27th and 28th February 2019 in Paris, the Group's Management has included on the agenda a follow-up item on the European Network Outsourcing (ENO 2) project, presented by Stefan Buschi, Deputy Director Human Resources Europe.

The elected representatives had requested a follow-up of the ENO 2 project during the plenary session of November 7th, 2018 in Nice and asked to be kept informed of the decision of the Management about the scenarios debated four times in the European Works Council.

The imminent completion of one of the contracts concluded with Ericsson for the supervision and maintenance services of the fixed and mobile network, in this case that of Spain, dictated the timetable.

The Management announced  its decision to renew its contractual relationship with Ericsson according to scenario 1 which had been presented to the elected representatives during the previous plenary sessions. Spain will therefore be the first country to renew the Ericsson contract. The new contract was being finalized on the date of the plenary session and its signature envisaged in the course of March. It will be for a period of 3 years, renewable twice for a period of one year.

The Management indicates that it chose continuity of service, quality assurance and the best cost, considering that Ericsson had proved itself over the past three full years. It concludes that this decision has no social impact for Orange employees.

Orange's decision is likely to eventually affect Ericsson employees in Belgium and Romania, two countries where Ericsson staff moves to the GNOC (Global Network Operation Center) are possible. In these two countries the current contracts will end in November and  December 2019. Changes are discussed in relation to the initial contract . The information given by the Management isn’t however so far perfectly clear.  Part of the supervision activities could be taken over by the GNOC. This operational change, if decided, would result in the transfer of eight Ericsson employees to the GNOC in Romania and more than 60 ones in Belgium.

The elected representatives regretted not having had a formal response following the reasoned opinion they had communicated to the Management following the November 2018 European Works Council in Nice. More precisely, they regret that their observations have not been taken into account and that the "core business" activity outsourcing policy continues.

They remain circumspect about the future of Orange's former employees transferred to Ericsson at the time of the signing of the first contracts. In particular, they wonder about the future of those who, in Belgium or Romania, are likely to see their activity transferred to the GNOC. The representatives had defended the retention of these jobs internally, at the time of the first ENO 1 project, and were in favor of reintroduction of the activities in recent ENO2 discussions.

The absence of any follow-up of its former employees by Orange remains a concern of the elected officials in this file.

They also remain worried about the risk of loss of technical skills in the subsidiaries involved in outsourcing and are concerned about those affecting technologies currently under development, notably 5G.

On this last point a response from the Management was sent to the elected officials. After getting in touch with the 5G project team, Stefan Buschi assures that the deployment of the 5G should have no major impact on the scope of ENO 2. The elected representatives have expressed the wish that the file come back to the European Works Council at an upcoming meeting.

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