L'Observatoire du stress et de la mobilité forcée

C’est une structure unitaire ouverte et proposée à l’ensemble des Organisations Syndicales. De type associatif, cette structure a la vocation d’être au service des Instances Représentatives du Personnel.

Ses objectifs ?

  1. Recenser l’ensemble des restructurations en cours, les cas de harcèlements individuels, les mobilités obligatoires.
  2. Apporter une aide immédiate aux collègues en difficulté (syndicale, juridique, médicale).
  3. Informer les IRP (CE/CHSCT) des cas rencontrés.
  4. agir comme haut parleur vis-à-vis de l’opinion publique française et des médias (Relations Presse/Institutions).

Ses moyens ?

  1. Un réseau de militants dans l’ensemble des Comités d’Établissement.
  2. Un site, un questionnaire (en ligne) diffusé à l’ensemble du personnel, le traitement de ce questionnaire, l’élaboration d’un baromètre permanent.
  3. La possibilité d’une hotline et numéro vert (en, débat) pour recueillir les témoignages et apporter une aide à nos collègues les plus isolés.

«L’État, 1er actionnaire, 1er employeur, toujours inscrit aux abonnés absents ! »
Communiqué de presse de la CFE CGC de France Télécom diffusé à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de FT le 21 mai (extraits)

« (…) L’État reste le 1er actionnaire, avec 32,5% de participation. Il est également, le 1er employeur avec un personnel en France composé de 70% de fonctionnaires. L’État demeure l’un des premiers régulateurs du marché très encadré des Télécoms.Malgré cette position tout à fait centrale dans l’organisation de cette entreprise, L’État français ne se sent aucune responsabilité dans l’actuelle restructuration où 22 000 suppressions d’emploi sont en train d’être réalisées en France alors que des milliers de recrutements sont annoncés en Égypte, au Maroc et en Inde ! (…)

L’emploi va mal mais la société réalise en 2006, 7 milliards de cash-flow et 4,4 milliards de bénéfices et l’État, principal actionnaire, n’oublie pas d’exiger de dividendes exorbitants (3,2 milliards) à son plus grand profit (1 milliard) au seul motif de satisfaire aux critères de Maastricht en termes de déficit budgétaire. Au lieu d’être investi dans le développement ou le désendettement, la moitié du cash-flow part dans la rétribution des actions, dont le dividende par action est en croissance de 20% de 2006 sur 2007 (1,2 euros au lieu de 1) maintenant ainsi un cours d’action bas.

Dans un actionnariat très dilué, on trouve néanmoins le fonds de pension américain Carlyle, proche de la CIA et de l’exécutif américain. Le marché murmure aussi que des sociétés russes comme Alpha Group du milliardaire Mikhaïl Fridman qui possède l’opérateur téléphonique Vimpelcom (237 millions d’abonnés) auraient pris discrètement des positions importantes.

Dans un tel contexte, l’État français ne peut se contenter d’occuper une position rentière. Il doit garantir le garantir le caractère de champion national du groupe France Télécom-Orange.

Si la volonté de rapatriement des fonctionnaires perdure alors l’État doit également s’engager précisément sur des quotas de place dans l’administration afin de faciliter le retour éventuel de fonctionnaires aujourd’hui « prêtés » à France Télécom. »

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