Synthèse des points chauds à fin octobre 2008

Le Perco.

Plus de 62 000 salariés ont souscrit au Perco. Malheureusement pour un montant moyen de 3634 euros. Ce capital peut difficilement produire une rente viagère qui serait un véritable complément à la retraite. Nous militons pour : - Une véritable politique d’abondement de la part de l’entreprise pour aider les salariés à se constituer une véritable retraite. - La possibilité, pour ceux qui le souhaitent, de financiariser les jours du Compte Epargne Temps, en faveur du Perco. - Un rôle actif de tous les Conseils de Surveillance des Fonds.

Orange Success.

Les collaborateurs de l’Entreprise, confiants dans l’avenir de l’évolution du cours boursier de l’entreprise, ont massivement répondu à cette offre. En choisissant l’offre à effet de levier, l’Etat, actionnaire de référence : - évite d’attribuer aux salariés les actions gratuites prévues (1 gratuite pour 4 achetées). - permet ainsi à France Télécom d’économiser l’abondement que l’entreprise aurait du verser (jusqu’à 120 millions d’euros). Il aurait fallu laisser le choix à chaque salarié de choisir définitivement la formule qu’il retient. Nous avons porté l’affaire au Conseil d’Etat.

Actionnariat FT : possibilité d’avoir le versement de ses dividendes. 

Nous militons pour la liberté de choix du salarié qui préférerait recevoir les dividendes plutôt que de les réinvestir. Cette possibilité a été instaurée par la loi n°2006-1770 du 30 décembre 2006 pour le développement de la participation et de l’actionnariat salarié. Il a fallu cependant plusieurs réunions des Conseils de Surveillance, pour obtenir la possibilité du versement. Temps difficiles obligent, il est normal d’avoir le choix d’effectuer un arbitrage pour obtenir soit le versement des dividendes, soit leur blocage dans les FCPE.

L’acompte sur dividende versé en septembre 2007.

Nous ne sommes pas d’accord avec cette opération France Télécom avance une somme d’environ 1,5 milliards alors que les dividendes sont habituellement versés en juin 2009. Une somme payée 10 mois à l’avance ! Alors que parallèlement, l’entreprise émet toujours des obligations pour son financement et refinancement de la dette. Ces obligations entraînent bien entendu des frais financiers.

L’Intéressement pour 2008.

L’entreprise fait dépendre l’IPO de 2008 sur une prévision optimiste de l’évolution de la ligne fixe en affirmant que la décroissance sera moins forte. Cependant lors de la NAO (négociation des augmentations de salaires), la Direction refusait d’établir une véritable augmentation du pouvoir d’achat sous prétexte que les résultats 2007 étaient exceptionnels et qu’il fallait rester très prudent pour l’avenir La CFE-CGC restera vigilante sur les calculs intermédiaires de l’intéressement et la méthodologie employée par la Direction. Elle se réserve le droit d’intervenir et de faire un recours si : - La Direction avance des chiffres non vérifiables. - Les différentes réorganisations que nous connaissons conduisent à des changements de périmètre. Pour l’intéressement de 2006, nous avons porté l’affaire au Conseil d’Etat à cause des chiffres non vérifiables et des changements de périmètre.

L’intéressement exceptionnel versé en 2007.

Alors que France Télécom dégage des profits record pour 2007, de plus de 6,3 milliards d’euros, la Direction a proposé aux organisations syndicales un accord prévoyant de verser un montant 500 € sous la forme d’un intéressement supplémentaire. Décidé unilatéralement par l’employeur, le montant total qu’il en coûte à la Direction (de 59,82 millions d’euros) apparaît bien dérisoire et ce d’autant plus que dans le groupe France Télécom les salaires ont augmenté en 2007 à un rythme inférieur à celui de que l’inflation. A ceci il faut ajouter que 4 000 personnes ont été exclues du versement des 500 € alors que leur contribution aux résultats financiers est tout aussi importante que les 100 000 autres salariés. La CFE-CGC s’est refusée à signer un tel accord.

La participation.

Les membres du personnel de FRANCE TELECOM bénéficiant d’un congé de fin de carrière sont bénéficiaires de cet accord de participation. En revanche, la Direction a considéré que le montant des rémunérations perçues par ces derniers n’est pas intégré dans la formule de calcul du montant de la réserve spéciale de participation. Il en résulte nécessairement un préjudice pour l’ensemble des personnels bénéficiaires de l’accord de participation. Nous avons porté l’affaire au Tribunal de Grande Instance de Paris.

Lisez l'intégralité de notre bilan 2008 : 

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