Pourquoi la CFE-CGC/UNSA s'est retirée des négociations sur le stress ?

Certains se sont interrogés sur les raisons qui nous ont conduit à nous retirer des négociations, jusqu’à nouvel ordre, alors que l’entreprise semblait s’ouvrir enfin au dialogue. Voici quelques clefs pour comprendre la situation.

  1. La Direction ne se montre pas à la hauteur. Les premières mesures annoncées sont palliatives ou cosmétiques. Certaines ne sont parfois que la stricte application du droit du travail, par exemple lorsqu’il s’agit d’inclure dans le temps de travail le login sur les applications des téléopérateurs, la prise de connaissance des consignes commerciales pour les vendeurs en boutique ou les pauses pour le travail sur écran.
  1. Pour négocier en toute connaissance de cause, la CFE-CGC/UNSA veut avoir les premiers retours du questionnaire Technologia, qui a mobilisé plus de 35 000 répondants dès la première semaine de diffusion. Nos négociateurs veulent porter la voix des personnels en fonction de leur vécu, de leurs attentes. Nous ne prétendons pas être omniscients, les résultats de cette enquête unique au monde par son ampleur doivent être pris en considération.

Les négociations sur le stress ouvertes sous la pression du gouvernement ne prévoient pas de supprimer le stress:l’idéologie libérale considère qu’il est utile à l’amélioration de la productivité. Il ne s’agit donc pas de le supprimer, mais d’apprendre à le gérer ! Nous pensons, nous, que la gestion de la  performance par le stress est une absurdité.

Notre objectif essentiel, c’est que le personnel retrouve un vrai sentiment d’utilité sociale. Par le passé, France Télécom a su proposer un projet collectif. Aujourd’hui, Google, par exemple, sait associer ses salariés à l’innovation et aux succès. Pour cela, il faut d’abord intégrer au maximum les personnels qui travaillent pour l’entreprise, et les considérer comme ils le méritent. Mais actuellement, la Direction ne veut pas négocier sur les délocalisations et la sous-traitance.

Nous attendons de la Direction qu’elle accepte de débattre du projet d’entreprise, et mettrons tout en oeuvre pour qu’elle le fasse dans les meilleurs délais. SUD a déjà rejoint nos positions. Nous ne doutons pas que d’autres organisations joindront demain leurs forces aux nôtres pour obtenir un dialogue social digne de ce nom.

Nous ne voulons pas de mesures palliatives sur le stress, mais un vrai projet d’entreprise

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