Déclaration préalable CFE-CGC/Unsa au CE CMF du 29 avril 2011

Déclaration préalable CE VMF de 29 avril 2011


Mesdames, Messieurs les membres du CE VMF


Le 1er avril, mais peut être était-ce un poisson d’avril, est apparu sur le site intranet
une fenêtre qui annonçait un changement total de marque.La communication
interne indiquait que la marque FT disparaissait totalement au profit de la marque
orange. Ce qui veut dire : changement d’adresse email, changement de papier à
entête, changement d’intitulé de la cotation en la bourse, etc. etc. …
Depuis, il ne reste que l’annonce officielle du changement de l’adresse Email.

Avez-vous mesuré l’impact sur chacun des salariés qui va se retrouver avec une
adresse orange.com et orange.fr?

Quel sera l’impact sur les frais de redevance de marque que nous payons à notre filiale du Royaume-Unis ?
Il est très regrettable dans un contexte de reconstruction de l’entreprise que ce type
de communication intempestive vienne perturber les salariés.


Les salariés du groupe, sont et restent attachés à France télécom malgré tout !
Ils restent attachés à leur entreprise même si elle leur offre une progression de
rémunération qui au regard de l’inflation ne valorise pas tout le travail accompli.


Au titre de l’exercice 2010, France Télécom versera 3,7 milliards d’euros de
dividendes à ses actionnaires, tandis que le budget des augmentations de salaire
sera de 86 millions d’euros pour France Télécom SA.
Ce ne sont pas la distribution de quelques actions gratuites, ni les pouillièmes de
dividendes sur ces mêmes actions, qui intéressent les salariés !
Tout d’abord, parce que ce système déstabilise les fondamentaux du pacte social
français, basé sur un système solidaire et collectif pour les retraites.
Ensuite parce que ce système de rémunération ne paie pas les retraites d’aujourd’hui
et ne participe pas non plus à leur retraite de demain.


Le dispositif d’augmentation collectif a été reconduit, mais bon nombre de salariés
soulignent le manque de transparence de leur augmentation salariale.
Quant à la part variable managériale : c’est un obscur calcul avec des objectifs
collectifs dont les composantes ne sont même pas connues des salariés.
Pourquoi l’entreprise ne respecte-t-elle pas le droit qui doit permettre à chaque
salarié de pouvoir contrôler sa part variable ?
A de nombreuses reprises, dans de nombreuses instances, nos représentants CFECGC/
UNSA ont demandé la communication de ce qu’étaient les objectifs collectifs et
de leur trajectoire.
En vain. D’un coté, l’entreprise se félicite de son excellente réussite pour l’année
2010, de l’autre, une grande majorité des cadres de l’état major nous ont exprimé
leur mécontentement sur les salaires, les promotions, l’égalité professionnelle et
surtout sur les parts variables ...
Qui faut-il croire ?
Comment voulez-vous, recréer des liens, remettre du collectif dans cette entreprise si
vous ne permettez pas aux salariés de comprendre quelle est leur implication sur les
objectifs collectifs ?


La CFE-CGC/Unsa souscrit à l’ambitieux projet de la direction de baser ses modes
de fonctionnement sur l’autonomie et la responsabilité.
Cependant, l’absence de simplification et de description claire du cadre de travail
l’absence de réels repères dans un environnement flou, ne permettent pas
aujourd’hui de récréer la confiance disparue.
Nous constatons, une fois de plus, que même si nous pensons que les intentions de
l’entreprise sont sincères, elle pèche par une conduite du changement chaotique.
C’est le message que nous avons compris du jugement du tribunal d’instance et c’est
le message aussi que nous vous adressons de la part des salariés.
Faîtes simple, clair et compréhensible, plus avec les salariés et moins avec les
consultants.


Pour avancer ensemble, dans la bonne direction ….


La délégation CFE-CGC/Unsa du CE VMF

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