L'essentiel du CE FS&F d'avril 2018

au sommaire de cette séance

Le rapport annuel emploi 2017, la politique 2018 et le projet de Bilan Social 2017 :  remplacement partiel des départs en retraite, effectifs en baisse... dont acte.

Le lancement du projet immobilier du secteur Guyancourt :  les FS&F ne représentant que 4 % des effectifs concernés, la CFE-CGC n'en sera d’ailleurs que plus attentive à ce que soit bien prise en compte la spécificité de leurs métiers.

Le Règlement Intérieur de la Division, et les questions réponses suite aux passages en CHSCT : les restrictions à l’expression des salariés que la nouvelle rédaction de l'article 6 amène, ne laissent pas d'interroger.

Le nouveau Comex suite à l’information en CCUES : le vide de communication que la Direction s’était engagée à combler, « le plus rapidement possible » l'a à peine été.

Le projet Bridge, et l’expertise sur les temps de trajet : un risque de recours accru au télétravail, en contradiction avec les objectifs relationnels affichés, liés au regroupement d’équipes d’horizons variés sur un site unique.

Mais avant tout cela, notre déclaration préalable sur la négociation annuelle des salaires et sur les risques d'une sortie forcée en rente de l'épargne salariale :

La politique salariale 2018 est un signe, un de plus, que la Direction décide seule, aucune organisation syndicale n’ayant accepté de signer un accord qui ne reflétait nullement les bons résultats obtenus par Orange en 2017.
Si le taux global reste identique à l’année passée, donc, soit 2,5% de la masse salariale, les modalités sont nettement durcies. En effet, ce taux se décompose de la façon suivante :

  • 1,4% au titre des augmentations individuelles,
  • 0,8% au titre du financement de l’accord reconnaissance des compétences
  • 0,3% pour les mesures dites spécifiques qui ne concerne finalement que peu de salariés.

Chaque salarié de droit privé verra ainsi son salaire global de base augmenté de 325 euros sauf ceux dont le SGB est supérieur à 60 000 euros. Nul doute qu’ils apprécieront ce traitement différencié. La conséquence logique est qu’une grande partie d’entre eux connaitra le zéro pointé ou une augmentation vraiment très faible.

Une situation pour le moins atypiques quand on connait notamment le contexte 2017 avec :

  • des résultats financiers jugés exceptionnels (cf. la communication financière),
  • un retour de la croissance avec pour Orange les meilleurs résultats France depuis 9 ans,
  • une inflation en légère hausse.

Ces très beaux résultats, s’ils ne récompensent pas les salariés des efforts fournis (malgré la baisse des effectifs, une surcharge de travail, des réorganisations permanentes..) permettent toutefois une augmentation du dividende de 8,3% et un plan d’actions très juteux pour les cadres « leaders ».

2018 voit le choix fait par la Direction d’un non-partage de la valeur avec tous les salariés au profit d’une distribution très ciblée dont la grande partie des personnels est exclue. Chacun appréciera la dimension sociale de cette politique salariale

2018, nouvelle année de modération salariale, donc, et sans doute également, année de vigilance pour l’épargne salariale.

De fait, la CFE-CGC Orange et l’ADEAS (Association de Défense de l’Epargne et de l’Actionnariat Salariés) très vigilantes quant aux dispositions du projet de Loi PACTE (Plan d'Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises), visant à unifier les produits d’épargne dédiés aux salariés pour préparer leur retraite, viennent d’écrire au Ministre de l’Economie avant même que ce projet ne soit présenté au Conseil des Ministres le 2 mai prochain.

Rappelons qu’en 2017, 64 000 salariés Orange ont versé près de 97 millions d’euros dans leur PERCo… c’est dire leur attachement à un dispositif qui leur permet de constituer progressivement une épargne de long terme disponible au moment de leur retraite, ou qu’ils peuvent débloquer pour acquérir, rénover leur résidence principale, et qu’il convient de sauvegarder.

Imposer la sortie du PERCo en rente viagère au motif d’unifier les systèmes de retraite n'est pas acceptable, surtout si cette sortie en rente prend effet immédiatement, s’imposant à celles et ceux qui y ont placé leur épargne dans le cadre de modalités qui leur laissaient le choix entre la sortie en capital et la sortie en rente.

La CFE-CGC Orange et l’ADEAS rappellent donc dans ce courrier au Ministre que l’Etat ne peut pas disposer à sa seule guise d’une épargne qui appartient aux salariés, et dont ils entendent disposer librement, dans le cadre du contrat qu’ils ont de facto signé en s’y engageant.

pdfcr_ce_avril_2018.pdf

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