Rédigé par Stéphanie CRESPIN le . Publié dans Dans les médias.
Méthodes managériales brutales, disparition d’une culture d’entreprise ou d’une entreprise elle-même, mais aussi, parfois, modernisation d’un outil de production. Bonnes ou très néfastes, notamment selon que l’État se retire plus ou moins, les conséquences des privatisations concernent, au premier chef, les collaborateurs des sociétés concernées. Présentation de trois illustrations emblématiques, à l’heure où le projet de loi Pacte prévoit que l’État se désengagera en partie d’Engie, de La Française des jeux et d’ADP.
Orange : une casse sociale sans égale
Nous sommes alors en 2004. Le marché du mobile est ouvert à la concurrence mais Orange doit abandonner le monopole sur la téléphonie fixe,
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Les fonctionnaires représentent alors une écrasante majorité des 140 000 salariés. On ne leur propose pas de détachement, mais on crée un corps spécifique au sein de l’entreprise. "Ces gens avaient beaucoup donné. Ils avaient développé le numérique, le mobile… Il y avait un fort attachement à l’entreprise, une forte culture identitaire, un souci du service public", souligne Sébastien Crozier, de la CGC d'Orange.
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Autre effet collatéral de la privatisation : de nombreuses fonctions ont été délocalisées, livrées à la sous-traitance. Et au sein même d’Orange, l’emploi s’est précarisé. Sébastien Crozier observe d’ailleurs que depuis lors, outre un recours accru aux CDD plutôt qu’aux CDI, qu'aucune clause ne parle d’emploi et de sa préservation dans les renouvellements de licence 4G par exemple.
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RSE datanews - Sophie Massieu - 02 Juillet 2018 - réservé aux abonnés
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