Un Comité Groupe Europe de transition

Le Comité Groupe Europe s'est déroulé du 19 au 21 juin 2012 à Bruxelles. Cette dernière réunion de la mandature a uniquement porté sur des points en information mais pas en consultation alors que les dossiers lourds dans les pays sont en cours de mise en œuvre.

Le premier dossier concerne l'expérience client, il est présenté par Jean-Philippe Vanot, c'est un dossier abordé sur les aspects techniques de la relation mais qui ne prend pas suffisamment en compte la vision des salariés et se focalise uniquement sur les aspects qualité de service.

France Telecom fait machine arrière pour certains centres d'appels -en Espagne par exemple- et tient compte de remarques plusieurs fois lancées par les organisations syndicales concernant la relocalisation des centres d'appels. Certaines interactions avec le client, notamment lors des phases initiales, méritent un interlocuteur plus proche culturellement et géographiquement. Tout n’est pas externalisable…

Le second dossier concerne le projet Victory (présenté par B. De Roover), il s'agit d'un point intermédiaire concernant la vie des nombreux projets lancés entre France Télécom et Deutsche Télécom. Bien que la presse continue de se faire l'écho d'une possible fusion entre les deux opérateurs, notre interlocuteur nous indique que les projets en cours ne s'inscrivent pas dans cette stratégie. Certes, mais à minima il la teste.

Toute la lumière n'est pas faite sur les champs de coopération puisque seulement 8 projets sont abordés alors que la présentation fait état de 21 projets en cours (dont nous attendons toujours la communication). La plupart des projets de coopération sont dans un état « d'apprentissage » soit une phase initiale. La direction continue à s'abriter derrière le vide juridique laissé par les directives européennes au sujet des co-entreprises (joint-ventures) pour ne pas présenter de dossier détaillé et faire un suivi spécifique.

Ainsi nous rappelons que la Directive européenne sur les Comités d'Entreprise Européens et un véritable gouffre qui permet aux multinationales d'échapper à toute information-consultation des représentants du personnel lorsqu’une co-entreprise 50-50 est crée entre deux partenaires. Cette véritable impasse est extrêmement pénalisante pour le personnel puisqu'elle génère de l'opacité, de l'incertitude et du doute dans les relations.

Le troisième dossier concerne le télétravail en Europe (présenté par B. Mettling et L. Guilcher). Le groupe ne possède pas d'accord international sur ce sujet alors que près de 30 000 personnes se connectent régulièrement à distance pour travailler.

Notre groupe ne brille pas par son exemplarité dans ce domaine, nous disposons pourtant de tous les moyens électroniques pour mettre en œuvre et organiser le télétravail du personnel. La présentation française sur le télétravail sera transmise aux élus européens. Les élus s’interrogent sur la fragilité des populations de télétravailleurs et notamment sur leur capacité à subir d'éventuels licenciements. La direction réfléchit à l’établissement d’une liste d'activités non éligibles au télétravail à la place d'une liste de métiers trop restrictive et pénalisante.

Le dernier dossier concerne les résultats du groupe (présenté par Gervais Pélissier). En dehors des informations financières reprises devant les différentes instances représentatives du Groupe ou des médias, G. Pelissier confirme le renforcement du plan Chrysalide et le maintien d’un dividende élevé nous positionnant comme le plus gros distributeur de dividende parmi les opérateurs.

Autres facteurs d’érosion de nos marges, l’augmentation générale des coûts de l’énergie qui va peser sur les résultats du Groupe, la brutale baisse des prix en France due au parachutage de Free sur le mobile et l’élargissement incessant du périmètre de la régulation et des taxes.

B. Mettling nous fait part de l’évolution démographique du groupe avec 30000 départs prévus d’ici 2020 nécessitant une bonne gestion et anticipation des ressources humaines.

Le dossier Nova+ sera abordé dans les points divers, même si la direction nous certifie qu’il n’y aura pas d’impacts sur l’emploi au niveau Européen nous sommes en mesure de douter de cette annonce car déjà des ‘ajustements’ se mettent en place dans les filiales…

Vous trouverez les documents présentés sur le site intranet du Comité Groupe Europe en suivant ce lien http://ewc-shp.hrs.ftgroup/fr/cr reunion/Pages/default.aspx

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