Refondation sociale de FT : la CFE-CGC/UNSA ... - Le Journal des Télécoms

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La CFE-CGC/UNSA quitte la table des négociations


Récusant la qualité des interlocuteurs de la direction du groupe et un discours qui accentue le sentiment d’ « inutilité sociale », la CFE-CGC/UNSA quitte la table des négociations et en appelle à la responsabilité de l’Etat actionnaire.

A l’approche des élections visant à élire les représentants des syndicats au conseil d’administration de France Télécom (*), qui auront lieu le 22 octobre prochain, les parties en présence commencent à donner de la voix pour faire connaître leur programme et faire entendre leurs arguments.

Ainsi, la CFE-CGC/UNSA, qui postule au titre du collège cadres par l’intermédiaire de Sébastien Crozier de d’Hélène Marcy, ainsi qu’au collège non cadres via Christelle Tanguy et trois autres salariés a profité de l’occasion pour faire d’une pierre deux coups en présentant d’une part son programme et en annonçant, concomitamment, que le syndicat avait décidé de « claquer la porte des négociations » sur la « refondation du pacte social » proposée par la direction de l’entreprise. Deux actions dont les motifs se rejoignent, comme l’explique Sébastien Crozier.

« Nous avons quitté la table des négociations en raison du sentiment d’inutilité sociale qui touche de très nombreux salariés...

... Des demandes pour les salariés, l’entreprise, les actionnaires

Concrètement, la CFE-CGC/UNSA demande plusieurs mesures pour les salariés, dont une « mesure d’âge » pour le départ dans des « conditions honorables des plus de 57 ans », la mise en place de mesures pour que les fonctionnaires d’Etat gardent les « droits propres à la fonction publique » et pour qu’ils aient une garantie de carrière, l’arrêt des mobilités forcées pour les cadres de plus de 50 ans, la mise en place d’une « véritable politique de recrutement » (hors contrats d’apprentissage). D’autres demandes portent sur l’entreprise, pour l’ « arrêt d’une politique uniquement basée sur la réduction des coûts » et pour la « reprise de l’investissement dans les réseaux du futur ».....

... Face à un Didier Lombard qui « s’accroche à ses stock-options et à ses bonus » et qui aurait « gagné depuis son arrivée chez France Télécom en 2005 autant que pendant sa vie professionnelle précédente », la situation patrimoniale de Stéphane Richard (crédité par certaines sources d’une fortune personnelle de quelque 50 Millions d’euros) apparaît comme un rempart contre « la tentation de s’enrichir aux dépens de l’entreprise ».

La présentation de leur programme fournissant par ailleurs au syndicat l’occasion de faire un peu d’information, dans un « souci de transparence », on apprend que le montant dévolu aux jetons de présence des administrateurs s’élève à 600 000 €, ce qui représente 55 000 € nets par an pour les administrateurs « en plus de leur salaire » au titre de leurs fonctions chez l’opérateur...

Extrait : Le Journal de Télécoms - Ariel Gomez  16 octobre 2009

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