La CFE-CGC ne peut que se féliciter du dépassement de l’objectif de 5% prévu dans l’accord Groupe avec un taux de 5,65% pour TGI.
Néanmoins, nous nous interrogeons sur l’efficacité de ce dispositif pour le recrutement de jeunes collègues avec 3 CDI proposés à TGI pour 250 alternants (1,2%).
Quelles sont les réelles intentions de la Direction sur la mise en œuvre de l’alternance à TGI ?
Ne serait-ce pas simplement un moyen de disposer d’une force de production complémentaire mal identifiée (puisque n’impute pas dans Clarity) ou d’une action sociale envers la jeunesse, plutôt que d’un vivier de recrutements potentiels pour le Groupe ?
Il est difficile de s’imaginer qu’avec un tel taux de recrutement post alternance, les meilleurs des élèves postulent chez Orange.
D’autre part, nous notons l’action significativement positive de la Direction vers la féminisation de la sélection des alternants avec un taux de 38,7%, qui bien que très largement portée par les contrats de professionnalisation (54%) mérite d’être signalée. En revanche, le nombre de tutrices reste limité à 30% ce qui pourrait nécessiter une action spécifique de la part de la Direction afin d’en augmenter le nombre.
Il est possible d’imaginer que l’augmentation du nombre de tutrices puisse contribuer également à l’augmentation du taux de féminisation des alternants.
Quant à la répartition des alternants par niveau de formation, force est de constater que TGI bénéficie du niveau scolaire élevé de recrutement des alternants avec 74% des alternants préparant un bac+5 (chiffres IMTW). Ce point ne fait que conforter l’idée que TGI ne s’appuie pas sur ce vivier pour assurer ses recrutements.
En résumé, si la Direction est engagée dans la voie de l’alternance, ce qui est positif, il serait nécessaire que la Direction en précise les intentions quant au devenir de ces alternants au-delà du simple respect du taux mentionné dans l’accord Groupe.
