Orange broie du noir - Challenges

Cours de bourse en berne, marché espagnol dégradée, nouvelle vague de départs en France… L’opérateur paie cher son choix d’orthodoxie financière au détriment de l’innovation. Une voie sans issue pour son PDG ?

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Dans les premières conclusions d’une enquête interne publiées vendredi 11 juin, l’opérateur assume et plaide coupable. Mais la panne est survenue alors que plusieurs clignotants de l’opérateur étaient déjà au rouge : son cours de bourse a dévissé de 28 % en trois ans (contre +22 % pour le CAC 40 sur la même période) ; en Espagne, son deuxième marché, le groupe négocie la suppression de 15 % de ses effectifs (485 postes) ; en France, la paix sociale, pourrait être remise en question par de nouvelles vagues de départs ; et la machine à rumeurs sur la succession de Stéphane Richard est repartie, dis-moi avant la fin de son troisième mandat. La panne symptômes d’un malaise plus profond ? C’est l’avis de Sébastien Crozier, président du syndicat majoritaire CFE-CGC : « depuis 2015, Orange ne fait que se figer et décliner. »
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L’ex patron du Trésor Ramon Fernandez, arrivée fin 2014 comme directeur financier, a imposé l’orthodoxie financière. « C’est lui qui s’est mis en général en travers des projets en Afrique », dénonce Sebastien Crozier.
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Lire l'article complet sur Challenges (abonnés) - Delphine Déchaux -  17/06/2021 - ou sur l'intranet
Repris par Yahoo finance - 19/06/2021