#juillet2022 Le mot du mois
Par Sébastien Crozier
A l'image des journées caniculaires de juin, la rentrée s’annonce brûlante avec au centre des préoccupations de chacun, un pouvoir d’achat mis à mal par une inflation galopante que les effets cumulés de la pandémie et de la guerre en Ukraine (désorganisation de nos systèmes de production, flambée du cours de l’énergie, des matières premières et de l'alimentation...) ont provoquée.
La non augmentation des salaires voulue par le MEDEF pour éviter la spirale inflationniste aurait dû être compensée par des primes salariales temporaires, et, le cas échéant, une réduction des profits afin de maintenir le pouvoir d’achat et protéger les plus démunis.
Orange, que son périmètre de plusieurs centaines de milliers de personnes, salariés, sous-traitants et leurs familles, engage dans cette responsabilité sociale a pourtant permis que sa Direction s’y dérobe : la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) n’a fait que conforter les plus riches ; les dispositifs des primes Covid et Macron ont été sous utilisés et l’intéressement exceptionnel largement insuffisant. Quant aux appels d’offres qui mettent à genoux les sous-traitants au nom de la réduction des coûts, on en voit le résultat désastreux en terme de qualité.
Une entreprise qui ne valorise pas ses richesses humaines, une entreprise pilotée par les tableurs Excel, ne va jamais très loin.
Notre syndicat, en ce qu'il représente le personnel dans toutes ses composantes (dont celle de 1er actionnaire après l’Etat) a le devoir de faire infléchir la politique actuelle mortifère... et c’est par l’optimisme de la volonté que nous obligerons ceux qui nous dirigent à donner un avenir à notre entreprise et à ceux qui y travaillent.
