REUNION BILAN ACCORD SALARIAL 2015

Taupe employeur et manoeuvres souterraines !

Le but de cet article n’est pas de commenter l’application de l’ensemble des mesures mises en œuvre, mais de vous éclairer sur un certain nombre de points particuliers.

Signature ou non de l’accord salarial, la direction fait comme bon lui semble…

La direction pour la troisième année consécutive a fait preuve d’une grande déloyauté envers les personnels dans la façon de mettre en œuvre l’accord salarial 2015, dont nous rappelons que seules deux organisations syndicales (CFDT et FO) l'ont signé.

L’examen du bilan nous fait découvrir que 11 établissements principaux sur les 14 que compte ORANGE SA n’ont pas consommé l’intégralité des budgets alloués !

En affinant l’analyse, il ressort que certains établissements ont rendu de l’argent dans les domaines de la promotion et la mesure emploi et compétences.

La direction, mal à l’aise, explique cette situation par une frilosité et un défaut d’appropriation de ces outils par la ligne managériale.(sic)...les managers apprécieront !!

Et elle n’hésite pas à affirmer que le budget de promotions est trop élevé dans certains établissements.

 

La CFE CGC estime que la déloyauté et la mauvaise foi de la direction n’a pas de limite.

Si les établissements principaux n’ont pas dépensé les budgets, c’est qu’ils ont rendu de l’argent, ce qui révèle une défaillance dans l’application et le suivi de l’accord.

  • Il s’agit d’incompétence avérée qui porte atteinte au pouvoir d’achat des salariés.
  • c’est une manoeuvre pour alléger les montants alloués lors de la  négociation 2016 qui débute.

La reconnaissance des personnels  non cadres et cadres toujours en demi teinte

Les mesures emplois et compétences :

  • 10880 en ont bénéficié soit un ratio de 1 pour 10.
  • Le pourcentage d’augmentation va de 3 à  plus de 5%.

Les promotions

Les budgets non cadres et cadres n’ont pas été entièrement consommés.

La direction estime que :

  • il y a eu moins de promotions automatiques ou promotions techniques(1750) au total pour les non cadres.
  • le volume de promotions était  trop ambitieux par rapport aux besoins.

La CFE CGC récuse ces deux arguments

  • Certes il y a moins eu de promotions techniques mais la direction aurait pu faire des promotions reconnaissance de l’ancienneté etreconnaitre ainsi l’ensemble des personnels pour l’ensemble de leur carrière !
  • par ailleurs, les évolutions permanentes des organisations et la complexité du travail auraient pu permettre de construire des parcours promotionnels et valoriser l’engagement des personnels.

Les mesures d’égalité professionnelle : une vaste hypocrisie !

Pour la direction en analysant les moyennes tout va bien. Pour les personnels qui se battent au quotidien pour faire valoir leurs droits c’est une autre vision !
il faut environ 8 mois pour faire aboutir un dossier et encore, sans pouvoir régler les inégalités entièrement ! Pas question de donner plus qu’il ne faut  en pourcentage.
Pas question non plus pour la direction de faire preuve de transparence. Ce serait indécent ou immoral d’appliquer autre chose qu’une politique de petits pas ! dixit un directeur des ressources humaines.

Cela en serait presque comique si ce discours ne s’adressait pas à des femmes seniors pour la plupart.

« C’est par l’implication des hommes que nous parviendrons à une réelle égalité des chances et des droits entre les femmes et les hommes. »  Stéphane RICHARD.

Rassurez-vous, Mesdames, le 8 mars fut votre journée !

Notre constat :

  • la politique salariale telle qu’elle est déclinée ne cesse de déconsidérer les personnels non cadres et cadres.
  • plus de 60% des cadres n’ont rien perçu au-delà de la mesure générale : effet dévastateur sur la motivation !
  • le complément salarial des personnels fonctionnaires ne cesse d’augmenter avec un effet plus important pour les cadres qui  partiront en retraite au plus avec 45% ou 50% de leur dernière rémunération.
  • l’inflexion des parts variables commerciales a un effet démotivant sur les vendeurs !

Enfin, il est primodial de revoir les grilles de classification et d’y introduire de la souplesse, à l'image de ce qui se passe chez Bouygues, par exemple, afin de dynamiser les carrières.

Conditions de Travail et Santé Egalité Professionnelle Seniors, TPS, Fin de carrières

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