PEAKON, le diable se cache dans les détails…

Chercher à libérer la parole avec l’outil PEAKON comme le propose la Direction de Projet ne se résoudra pas avec le déploiement de cet énième outil digital si celui-ci se substitue à toutes relations humaines normales, réciproques et équitables et s’il n’a pas comme objectif principal l’amélioration des conditions de travail. Or ces prérequis à ce stade restent flous.

Vos Représentants du Personnel ne veulent pas que cet outil soit un nouveau sondage, baromètre…à la main des RH mais qu’il résolve de vraies problématiques opérationnelles auxquelles les salarié(e)s sont confrontés au quotidien, qu’il n’induise pas une surcharge de travail (y compris psychique) et que son utilisation soit encadrée par des gardes fous afin d’éviter toutes les dérives constatées sur ce type d’outil.

Ils ne souhaitent pas que cet outil encadre, trace, voire archive tous les échanges que les équipes pourraient avoir avec leur ligne managériale et RH, étant donné que les échanges reposent sur un anonymat non garanti à ce stade.

Ils alertent sur le potentiel stigmatisant, voire discriminatoire dans certaines situations face à la réticence de certains qui pourraient être observée.

Actuellement une Commission de Santé, Sécurité et Condition de Travail dédiée est montée afin d'orienter le futur de l'utilisation de cet outil en tenant compte de l'intérêt supérieur des salariés.

Il reste encore du travail au sein de notre instance sur les points suivants :
1/ la charte d’utilisation trop incomplète à ce stade,
2/ l’évaluation de l’outil vu des salarié(e)s et leur adhésion à cet outil,
3/ l’ajout de certains indicateurs comme la mesure de la Qualité de Vie au Travail (QVT) : A ce stade nous savons pas si cet outil améliorera le bien-être des salarié(e)s au travail,
4/ le traitement des signaux faibles sur des situations individuelles qui échapperaient à l’outil,
5/ le traitement, le traçage et l’archivage des données (RGPD) et leur utilisation dans un contexte disciplinaire détourné,
6/ le suivi des risques psychosociaux et des dérives constatées en CSSCT afin de les traiter dans le stricte respect du code du travail et prérogatives conférées à la CSSCT.

Alors prudence car pour l’instant la Direction de Projet ne nous a présenté que les bons côtés de cet outil dit « magique », il reste de nombreux prérequis pour lesquels nous attendons des réponses de la Direction qui s’est engagée à revenir vers le CSE et la CSSCT Temporaire.

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