IMMOBILIER – Gardens Châtillon : wouah ! (CSE DTSI T1 2025)
Rédigé par Nathalie CAO le . Publié dans DTSI.
Du côté de la Direction
C’est l’étape 4 : plusieurs déménagements vers ce site Gardens de Châtillon sont prévus en 2025. Ils entraineront les résiliations des baux de Bagnolet, Villejuif et Ménilmontant, et la vente d’Alleray 2. Au total Gardens accueillera 5238 salariés en 2025.
Chaque quartier regroupe entre 120 et 150 salariés.
Le taux de partage est de 0,6 (soit 6 postes de travail pour 10 personnes). Des capteurs seront positionnés sous les bureaux visio pour suivre leur taux de fréquentation et permettre leur réservation.
203 salariés déjà sur site changeront de quartier ou de plateau, avant l’arrivée des 725 nouveaux arrivants, en deux vagues, le 28 avril et le 22 septembre 2025 :
- 97 salariés de Alleray en septembre 2025,
- 122 salariés de Ménilmontant en avril 2025,
- 501 salariés de Prisme Villejuif en septembre 2025,
- 5 salariés de Bagnolet ou Village en septembre 2025.
Un cabinet médical sera composé de 2 médecins, 2 assistantes sociales et un poste de sécurité pour les urgences.
Analyse de la CFE-CGC Orange
Certains salariés de Prisme ne savent pas encore s’ils devront rejoindre Gardens, Noisy ou Village. D’autre part, la rapidité de ces déménagements en 2024 et 2025 est incompréhensible dans la mesure où la date de la fin du bail est annoncée pour juillet 2029 (engagement commercial d’Orange).
Les difficultés d’accès en transport en commun sont bien l’un des problèmes principaux remontés par les salariés déjà présents sur site et appréhendés par les nouveaux arrivants. L’augmentation des temps de trajet de chacun et chacune est inévitable tout comme la saturation des navettes depuis ou vers les lignes 13 et 4.
L’entreprise ne considère pas un déménagement comme une mobilité, et ne semble pas favorable à ce que des équipes de Prisme et Ménilmontant les plus éloignées de Châtillon puissent être affectées sur un autre site, tel que Noisy-le-Grand.
Vos élus de la CFE-CGC Orange ont attiré l’attention de la Direction sur certaines activités/métiers qui nécessitent de longs temps au téléphone pendant la journée et/ou de la confidentialité. Ils demandent que les aménagements des postes de travail soient adaptés à la réalité des besoins.
La CFE-CGC Orange constate que le taux de partage réel s’approche plus de 5 postes de travail pour 10 salariés que des 6.
La stratégie immobilière du groupe impose des conditions de travail aux salariés, sans tenir compte ni de leurs besoins professionnels ni de l’impact sur leur santé physique et mentale, comme le prévoit pourtant la loi (L4121-1). Les projets immobiliers sont gérés sur des tableurs excel et négligent totalement les aspects humains.
La déstabilisation des salariés est-elle un effet collatéral ou un objectif de la Direction ?