22 000 Suppressions d'emplois en 3 ans

22 000 Suppressions d’emplois en 3 ans

= Objectif atteint !!!

Objectif 2012 = 12 000 nouvelles Suppressions d’emplois !

 Cette hémorragie se déroule encore aujourd'hui sans négociations, sans plan d'accompagnement conventionnel, de « gré à gré », le salarié isolé « négociant» avec sa hiérarchie les conditions de son départ ou de sa mobilité contrainte.Invoquant l'absence d'un plan de licenciements, du fait notamment de la présence de 70% de fonctionnaires parmi nos collègues, la direction applique un plan sans précédents de pressions, de menaces, de chantages. L'objectif avoué? Faire partir bon gré, mal gré le maximum d'agents de France Télécom devenus trop nombreux du fait de la déréglementation européenne, des errements spéculatifs de cette même direction ou de la volonté d’externaliser l’exploitation de son SI.

La nouvelle mécanique de suppressions d’emploi

Tous les moyens sont bons : retirer son travail au fonctionnaire ou au salarié, supprimer autoritairement son poste, le placer dans des « espaces de développements » dont on sait qu'on en sort rarement, lui intimer l'ordre de trouver lui-même un nouvel emploi dans le groupe (curieux renversement du Droit du Travail qui oblige l'employeur à fournir une activité au salarié), lui proposer au compte-gouttes des postes déqualifiés ou lointains, accuser la personne mise en accusation de n'être plus « en adéquation » avec le développement de l'entreprise, lui expliquer que c’est pour son bien : trop vieux (sclérosé), pas assez qualifié (incompétent ,II.1 sur un poste de II.3), surqualifié (IV.3 sur un poste de IV.1), pas assez obéissant, trop bien payé, trop émotif (déni de mobilité), pas assez intégré dans l'équipe, trop de personnalité, pas assez de personnalité..., les motifs sont aussi variés que contradictoires. Le dernier motif en vigueur est le TTM : tu es depuis trop longtemps sur le même poste, tu es trop proche de ton équipe,  il est temps que tu partes. It’s TIME TO MOVE ( TTM)Comme tu n’arrives pas à partir dans le délai très court que s’est fixé la Direction à ton insu, tu partiras de force. On te remplacera en logeant ton successeur dans le même bureau que toi ou dans celui d’à côté pour t’humilier et que tu partes plus vite.Le stress n'est pas la conséquence de cette politique sociale inhumaine, c'en est la méthode. II faut par tous les moyens convaincre que les personnels sont responsables de leur situation et un départ négocié ou une mobilité sur des plateaux téléphoniques à proximité de leur domicile serait en quelque sorte « une fleur » que leur fait la Direction.

Les organisations syndicales ont rapidement pris conscience du délabrement du climat du travail à France Télécom : harcèlements, pressions, remises en cause des statuts ou des contrats de travail, départs en congés-maladie, dépression, isolement, surconsommation médicamenteuse, trouble, anxiété, angoisse, culpabilité, ce sont des signes que nous avons tous enregistré dans le cadre de la précédente réorganisation EVOSULP amplifiés  avec la nouvelle réorganisation EVOLDESI .

Ces restructurations sauvages, cette dégradation des conditions de travail et du travail lui-même se déroulent, s'organisent alors que le groupe dégage chaque année de sept à huit milliards de bénéfices par an dont la moitié part en dividendes aux actionnaires (pour ceux que la notion de milliards d'Euros donne le tournis: 8 milliards d'Euros, c'est en 2009, deux fois le budget de l'état pétrolier gabonais et deux fois le déficit prévisionnel de l'assurance-maladie en France, 8,6 milliards pour l'ensemble du déficit prévisionnel de la Sécu en 2009!).

En cours à la DESI

La réorganisation de DESI nommée «  Optimisation de la DESI » supprime de nombreux emplois : ce sont près de 120 personnes impactées par la première phase en Juin 2008 touchant les managers et le site d’exploitation de Lyon pour la majorité Alors qu’’il y a eu sur Lyon 2 tentatives de suicides et qu’il reste encore plus de 30 personnes en mission sans emplois, que 4 personnes sont actuellement en CLM, la DESI poursuit ses réorganisations sans ménagement pour le personnel.Avec 25 emplois en redéploiement à la DASI Nanterre, c’est la suppression du site DESI Nanterre qui est visée.

L’exemple concret de Guyancourt

Simultanément, cadres, managers ou non, ne sont pas épargnés, ils sont ou seront victimes comme Frédéric STADELMANN du TIME TO MOVE.L’acharnement de la Direction sur son cas n’est là que pour servir d’exemple et faire peur aux autres. Aujourd’hui la Direction de la DESI s’est attaquée à un salarié de droit privé, protégé par le Code du Travail. Il peut faire valoir ses droits devant le Conseil de Prud’homme.La soi-disant maladresse évoquée par la Direction de la DESI dans cette affaire s’est retournée cette fois-ci contre elle.L’Inspectrice du Travail de Guyancourt, suite à l’enquête qu’elle mène, a été obligée de rappeler les droits des salariés et ses obligations à l’employeur . Elle conclut qu'il n'y a aucun fondement juridique au changement de poste de Monsieur STADELMANN qui doit donc en conséquence reprendre son poste de travail.Lisez la lettre de l’Inspectrice du Travail de Guyancourt sur les panneaux d’affichage de la CFE-CGC-UNSA.Ne restez pas seul lorsque vous vous trouvez dans de telles situations.Contactez vos élus DP, CHSCT, CE CFE-CGC UNSAAdhérez au Syndicat CFE-CGC-UNSA
Vos élus DP sur Guyancourt :Claude RUGET, Christiane CHAUVEAU, Didier CAULLET, Jacques NICOL, Pascal VASSE, Georges LEBLANC, Olivier JOUBIN, Béatrice GUION Vos membres CHSCT DESI CENTRE :Didier CAULLET, Danièle COURSEL, Christophe CUSSAT-BLANCVotre élu DESI au CE RSI France :Christian SIMON

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