1er licenciement économique pour un salarié

DR Midi-Pyrénées : 1er licenciement économique pour un salarié… La direction tombe le masque ! Les faits : Après un entretien le 9/12/2005, ce salarié (9 ans d’ancienneté tout de même), a reçu le 27 décembre dernier une lettre de licenciement économique aux motifs : - d’évolutions techniques dans le domaine de la data et de la Voix - qui entrainent la redistribution des activités des Vendeurs Spécialisés Solution Orange vers les Vendeurs Responsables de Comptes et les Technico-commerciaux - redistribution qui répond par ailleurs à une mise en conformité par rapport aux directives nationales sur le sujet…  le tout ayant pour conséquence la suppression du poste …  Si pauvrement argumentés qu’ils soient, ces propos font néanmoins s’interroger sur le nombre possible d’autres licenciements économiques antérieurs, sur la teneur des     « directives nationales » en question et sur l’absence de Plan de Sauvegarde de l’Emploi, obligation impérative du Code du travail quand il est clairement dit que tous les postes de "Vendeurs Spécialisés Orange" seraient supprimés ! Autre fait similaire : un salarié, en DR CVL ayant lui-aussi la garde alternée de ses enfants a fait l’objet d’une tentative de licenciement pour faute, parce qu’il avait contesté une mobilité déqualifiante lui imposant 3 heures de transport quotidien. Prévenue à temps la CFE-CGC avait pu empêcher le licenciement. A l’annonce des 22 000 suppressions de postes, on soupçonnait déjà qu’un plan social avec licenciements secs viendrait largement suppléer les départs volontaires ! On sait maintenant que des plans sociaux sont en préparation ou à l'oeuvre, cachés des instances représentatives du personnel concerné et évidemment sans respect des règles du code du Travail. Le projet de réorganisation France requiert plus que jamais notre extrême vigilance, car, faut-il le rappeler, seuls les salariés de droit privé peuvent faire l’objet d’une procédure de licenciement. Or leur nombre est particulièrement faible dans la DR, (aux alentours de 10% des effectifs), et c’est donc ces personnels qui paieront le prix fort des suppressions de poste et des licenciements prévus en catimini par la direction. Pour la CFE-CGC qui a été la seule organisation à porter l’affaire devant Didier Lombard et le CCE, la position de la direction de l’entreprise est d’ores et déjà marquée au sceau du « double discours ». La CFE-CGC a dénoncé ce licenciement pour cause injustifiée et a demandé la réintégration du salarié. Enfin, la CFE-CGC sera intransigeante sur le respect des droits de la personne, qu’ils soient professionnels ou personnels et ne restera pas sans réaction dans le cas où les dérapages se poursuivaient.

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