Au CEGC, le printemps c'est SPRING !

 SPRING : le projet, les objectifs

Dans le cadre du plan ACT (Anticipation et Compétences pour la Transformation) qui a pour ambition de réussir NEXT (Nouvelle Expérience des Télécoms), l’objectif du projet « SPRING », au sein du CEGC (Centre d’Expertise des Grands Comptes) est d’optimiser la performance financière et d’améliorer la qualité de service, en s’appuyant sur le développement des compétences des salariés pour mieux gérer la complexité. Il prévoit la mise en place d’une organisation des « Centres de Gestion Clients » fondée sur le management par fonction (facturation, nouvelles offres, performance opérationnelle, etc…).

Les objectifs du projet sont ainsi présentés par la direction : optimisation de la chaîne de traitement du Département Facturation, déploiement des « best practices », identification des gains potentiels à réaliser avec un « redesign » des activités, des métiers et de l’organisation, émission de factures de qualité dans les délais les plus restreints, réduction du volume des encours, du nombre d’anomalies, de régularisations pour contribuer à la progression du Cashflow et du besoin en fond de roulement, contribution à l’amélioration de la satisfaction client, et professionnalisation des collaborateurs sur l’activité facturation sur les métiers actuels. 

SPRING : gagnant – gagnant ?

En ce qui concerne le domaine de la facturation, les cinq agences de la DGC vont donc être gérées sur les pôles de Lyon, Bordeaux, Ivry et Massy ; les pôles de Lanester et Angers ne sont plus concernés par cette activité. Les équipes de Chargés de Facturation des offres sur mesure du CEGC déménagent sur les sites d’Ivry et de Massy.

17 personnes sont attendues courant juin sur le site d’Ivry, qui rejoindront les 21 déjà présentes sur le Centre de Gestion Clients d’Ivry. Concernant les conditions matérielles de leur implantation, tout a – a priori – été pensé : deux marguerites de quatre places par bureau, soit un peu plus de 10 m2 par personne, restaurant d’entreprise, envrionnement calme, climatisation, éclairage, pas grand-chose à dire.

Concernant Massy, le déménagement se fera en deux temps, une partie au premier semestre, et une partie au second semestre, puisque l’aménagement de deux espaces sera finalisé à cette date sur le site en question.

Oui, mais ?

Oui, mais ? C’est effectivement la petite question insidieuse qui trotte dans la tête des futurs « intégrants ».

La confusion des rôles et des fonctions

En allant un peu plus en amont dans l’investigation des postes, on peut déjà noter une confusion dans leurs contenus : effectivement, les « chargés de facturation » vont devenir « experts niveau 1 » et seront en charge de la « data ». Les salariés occupant les postes de « chargés de facturation » auront en charge l’activité « voix ».

A chaque marguerite seront installés un expert niveau 1 et trois chargés de facturation. Il est important de signaler que l’expert niveau 1 n’est pas le supérieur hiérarchique du chargé de facturation, et en même temps il faut avoir à l’esprit que ce même expert peut se décharger d’une question, d’une tâche sur le chargé de facturation. Il faut aussi rappeler que les compétences des experts de niveau 1 et des chargés de facturation sont pratiquement identiques. Comment, opérationnellement parlant, cela va-t-il vraiment se faire ?

De même, l’expert niveau 2 n’a qu’un rôle de conseil et dépend hiérarchiquement du chef de service.

On peut donc légitimement se poser la question de savoir comment la jonction va s’effectuer entre les différents niveaux de métiers et les niveaux hiérarchiques.

Des salariés ou des vaches à lait ?

Revenons à la « professionnalisation des collaborateurs » concernant l’activité facturation sur les métiers actuels, présentée comme l’un des objectifs du projet Spring et regardons à la loupe ce qu’elle sous-entend.

D’abord ou comme d’habitude, au choix, la transformation de l’activité n’apporte aux salariés aucune incitation financière, malgré la montée en puissance des compétences demandées. Ensuite, « seul le parcours qualifiant » permet d’évoluer, mais il faut s’inscrire sur une liste d’attente, parce qu’il n’y a pas de place pour tout le monde ! Quant à celles ou à ceux qui seraient « mieux placés que les autres » en termes de salaire ou de grade, ils sont encouragés à évoluer vers des fonctions supérieures, sans incitation financière, bien évidemment ! Enfin, pour « parachever » le tableau, certains salariés n’ont aucune assurance de pouvoir prétendre aux métiers qui les intéressent, malgré leur fonction, leurs compétences…

Le rallongement des trajets

Même si officiellement, la plupart des salariés ne voient pas leur temps de transport domicile – travail rallongé, et même si certains le voient même réduit, en particulier pour ce qui est du site de Massy, certains salariés s’interrogent. Effectivement, les trajets de banlieue à banlieue nécessitent d’emprunter des correspondances et celles-ci sont parfois très justes, trop justes. Alors, même si les salariés ont pu d’ores et déjà estimer leur temps de trajet prévisionnel via les logiciels RATP ou SNCF et faire calculer leur indemnité d’aggravation du temps de transport en fonction de ces outils, certains sont plutôt inquiets de rater une correspondance, donc de rentrer chez eux beaucoup plus tard que prévu et sont plutôt amers de ne pas finalement avoir une indemnité calculée par rapport au temps supplémentaire de trajet réel

Quelle pérennité dans tout ça ?

Entre les incertitudes sur le contenu de leur poste, leur évolution professionnelle, la reconnaissance de leur travail, leur avenir, et face à toute l’énergie à mettre en œuvre pour répondre aux objectifs du projet SPRING, la lassitude des salariés impactés s’amplifie.

D’autant que la Direction a toujours réponse à tout et nie tout problème éventuel (tout va bien, je vais bien…). Et pour s’ajouter à leur angoisse montante, ils ont eu vent d’un projet de rassembler toutes les équipes facturation de SCE sur un site commun, du côté de Marne-la-Vallée…

Des salariés à cœur de défendre leur emploi  !

Les salariés du CEGC ont réalisé en mars un acte fort : dix d’entre eux ont fait grève, non pas dans un esprit d’opposition, mais bien plutôt dans un esprit de concertation, de construction.

Par leur action, ils ont démontré leur ras-le-bol des décisions prises toujours de la même façon, sans consultation, sans dialogue, sans équité, bref de manière totalement unilatérale ! Ils ont clamé leur volonté d’être associés aux prises de décision, qui les concernent au premier plan !

Parce que les salariés du CEGC ont à cœur de bien faire leur travail, dans un climat ouvert, « open », et pour que chacune et chacun y trouve son compte : l’entreprise et ses salariés.

La CFE-CGC réitère tout son soutien aux salariés et sera vigilante sur la mise en place effective du projet SPRING.

Orange Business Services

Nos coordonnées

CFE-CGC Orange
10-12 rue Saint Amand
75015 Paris Cedex 15

   
nous contacter
01 46 79 28 74
01 40 45 51 57

Epargne

Formation

Siège : CFE-CGC Orange - 89 Bd de Magenta, 75010 PARIS - SIRET 50803050900030 - 9420Z
Mentions Légales - Protection des données - Accès rédacteur