Etrange fin de règne chez France Télécom - Libération

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Le PDG de l’opérateur, Didier Lombard, devrait céder la direction à Stéphane Richard, son dauphin désigné, avant le terme prévu en 2011. Si toutefois il se décide…

... Celui du «visionnaire» Lombard et de «l’animal politique» Richard, comme on les décrit dans leur entourage, formerait plutôt un bon duo. Ils auraient même développé «une vraie complicité». Non, c’est plutôt le timing qui ne tient plus. Trop de «pression de la part des équipes» qui voient un Lombard déstabilisé et même «carbonisé», à cause de sa mauvaise gestion de la crise des suicides. D’où cette question : est-il pertinent qu’il incarne le «grand projet» auquel s’attellent les équipes de l’opérateur, et qui doit fixer le cap industriel et stratégique de la firme pour au minimum les trois années à venir ?

   

L’interrogation est plus grande encore concernant le «pacte social», déclinaison du grand projet pour la gestion des relations humaines, dossier sur lequel le PDG a perdu tout crédit. L’idée qui tient la corde est celle du découplage entre la fonction de président - que garderait Lombard, éloigné des affaires courantes - et celle de directeur général - dont hériterait Richard, prenant les manettes. Mais, pour l’heure, le patron n’a pas fait connaître sa décision, les deux hommes fonctionnent en duo et le calendrier ne peut être établi.....

Consanguinité. Cet entre-deux règnes ouvre la porte à toutes les intrigues. En interne, un flot de questions agite une équipe et des syndicats assez déstabilisés. Pourquoi Louis-Pierre Wenes, ex-numéro 2 de l’opérateur - cette «caricature de dirigeant»,«dans l’agression permanente», dit un membre de l’équipe dirigeante, et à qui l’on impute les errements en termes de management des troupes - est-il toujours dans les murs, alors qu’il a dû céder son siège en octobre à Stéphane Richard ? Quid d’Olivier Barberot, le DRH, qui pilote la négociation sur le stress ? Le groupe Atos lui a fait des avances....

...«La clarification est une bonne chose», insiste-t-il. A la CFE-CGC, le ton est encore plus extrême. Une certitude : le numéro 2 de France Télécom n’est pas un adepte du passage en force. «C’est un esprit trop subtil, un trop bon communicant» pour commettre cette faute. On le verra bientôt.

Extrait : Libération - C. Maussion -  22 janvier 2010

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