La CFE-CGC/UNSA tacle C. Albanel. Pas grave, elle peut compter sur son pare-feu favoris - PCinpact

Accès direct à l'article complet

Fraîchement arrivée à France Télécom, Christine Albanel, ex-ministre de la Culture et grande défenderesse de la loi Création et Internet (Hadopi), a été interviewée hier par Le Figaro.

Chargée de la communication (interne et externe) chez France Télécom, ainsi que de la stratégie des contenus, Albanel est déjà sévèrement critiquée par le syndicat CFE-CGC/UNSA France Télécom-Orange.


Pour le syndicat, c’est bien simple, cette première sortie médiatique est un échec. « Examen de passage raté pour Madame Albanel » résume ainsi le syndicat, qui explique bien entendu ses raisons. Jugée trop évasive sur la future stratégie de contenus d’Orange, Albanel inquiète surtout la CFE-CGC/UNSA lorsqu’elle parle de son arrivée dans l’entreprise.


« J'aimerais y apporter l'approche qui est la mienne, avant tout humaniste, et aussi un certain esprit de synthèse » a-t-elle ainsi expliqué, rajoutant : « Je reconnais que cela s'apparente au franchissement d'un petit Rubicon ».


Or comme l’explique le syndicat, franchir le Rubicon « évoque une personne se lançant irrévocablement dans une entreprise aux conséquences risquées » (selon Wikipédia). Et selon Mediadico, « l'expression "traverser le Rubicon" signifie aujourd'hui, aller au-delà de ce qui est permis, s'engager sans possibilité de retour ». Est-ce une simple erreur de la part de l’ex-ministre, ou bien a-t-elle voulu faire passer un message ?...
 

Cette dernière phrase a lourdement agacé la CFE-CGC/UNSA. « Madame Albanel démontre sa complète méconnaissance du contexte. Outre le fait qu’il est statutairement impossible de licencier les fonctionnaires, c’est également faire l’impasse sur les 30 000 emplois supprimés par France Télécom en 5 ans. Certes sans plan social, et donc dans la plus grande discrétion (jusqu’à l’été 2009). Mais cela reste néanmoins la plus importante compression de personnel de l’histoire française, l’équivalent de la crise de la sidérurgie… dans un secteur d’activité en pleine croissance ! Et les emplois perdus à France Télécom n’ont pas été compensés par ceux créés par les opérateurs alternatifs. Alors même que la concurrence était sensée développer l’emploi, et que le chiffre d’affaires global du secteur augmentait de 80%, on y supprimait 20% des effectifs. Et on délocalisait environ 25 000 emplois à l’étranger ! »


 

·     Extrait : PCinpact - Nil Sanyas -  19-04-2010

Nos coordonnées

CFE-CGC Orange
10-12 rue Saint Amand
75015 Paris Cedex 15

   
nous contacter
01 46 79 28 74
01 40 45 51 57

Epargne

Formation

Siège : CFE-CGC Orange - 89 Bd de Magenta, 75010 PARIS - SIRET 50803050900030 - 9420Z
Mentions Légales - Protection des données - Accès rédacteur