CE DO NC des 23 et 24 mai 2012: Bilan formation 2011

Information/Consultation sur le bilan formation 2011

La commission CE a déjà travailler sur le sujet et  a obtenu déjà des réponses à des questions.

Les membres ont souhaité préparer en amont la compréhension du sujet par les membres du CE. Le président de la commission lit le travail de la commission :

Points positifs :

Premier point positif, l'effort de formation continue d'être important. Les dépenses de formation représentent en 2011 8,2 % de la masse salariale, soit plus de 13 millions d'euros, ce qui est nettement supérieur aux obligations légales. On constate depuis 2009 une baisse de cet effort de formation, qui résulte d'un ralentissement des réorganisations et des mobilités qui en résultent. Corrélativement le nombre d’heures de formation par salarié a diminué, passant de 38 heures en 2010 à 35 heures en 2011.

Deuxième point positif, le taux d'accès à la formation s'accroît. Ainsi, plus de neuf salariés sur dix ont suivi une formation en 2011. Les femmes continuent à bénéficier d'un meilleur taux d'accès à la formation que les hommes, mais ceci marque moins le résultat d'une action volontariste de l'entreprise que d'une surreprésentation féminine dans les métiers du domaine client. L’accès à la formation des seniors, même s’il a légèrement baissé, demeure important à 86%.

Troisième point positif, le développement des formations générales. En 2009 les formations générales constituaient 5% de l’ensemble des formations, ce taux s’est élevé à 9% en 2010 et atteint maintenant 21 %. Ce taux s’accroît au fur et à mesure que les heures de DIF sont consommées, heures de DIF en accroissement rapide puisqu’elles ont doublées entre 2009 et 2010 pour dépasser 11000 heures au bénéfice de 720 salariés. En 2011 l’offre de DIF a été élargie et des formations ont été proposées dans les locaux de l’entreprise et sur le temps de travail, ce qui paraît indispensable, et qui doit encore être accentué, car nous ne pourrions accepter que des salariés perdent l’abondement annuel de leurs heures de DIF.

Les points négatifs :

D’abord la fiabilité des prévisions est médiocre. Les élus du CE ont été consultés sur un projet qui prévoyait 190 000 heures de formation. En fait les heures de formation réellement dispensées ne représentent que 91 % des heures de formation prévues. De plus il y a disparité selon les domaines. En effet la formation réalisée dans le domaine client représente 100 % de la formation prévue, mais la formation réalisée dans les autres domaines ne représente que 81% du prévisionnel. Et lorsque l’on distingue entre les formations d’adaptation à l’emploi et les formations de développement des compétences, on constate que ces dernières ont été amputées de 24%, soit un écart de près d’un quart de ce qui était annoncé.

Deuxième manque à la formation 2011, c’est la qualité des formations et son évaluation. Selon France Telecom, plus de 90% des salariés sont satisfaits de leurs formations et il n’y a pas de problème. Ce n’est pas le ressenti des salariés. Les salariés font remarquer que les formations sont de plus en plus courtes, alors que les produits changent sans cesse, et que le SI évolue en permanence. Les formateurs font remarquer qu’ils n’ont pas toujours les moyens, le temps, les supports pédagogiques, les salles, les bases écoles qui permettraient d’améliorer les formations dispensées. D’ailleurs il est incompréhensible que des formations pratiques soient dispensées par projection de transparents, alors que les bases écoles existent et ne sont pas utilisées.

Il manque un vrai système d’évaluation de la qualité des formations. Aujourd’hui, en évaluant à chaud les formations, les stagiaires ont le sentiment d’évaluer leur collègue; en outre le système d’évaluation est parfois tendancieux, par exemple au CCOR il est difficile d’apporter une appréciation autre que « très satisfait ». Enfin les chiffres présentés concernent 8000 actions de formation, alors qu’il y en a eu 20 000, et les évaluations du domaine client, celles qui posent le plus de problèmes, ne sont pas intégrées dans l’appréciation de la qualité.

Enfin troisième manque, c’est la reconnaissance des compétences. Les compétences et la motivation de ceux qui dispensent, dans des conditions souvent difficiles, les formations ne sont pas reconnues. Les salariés qui font des efforts importants pour suivre, assimiler et utiliser de nouvelles compétences ne le sont pas souvent non plus. Voilà des années que des centaines de milliers d’heures de formation sont dispensées, voilà donc des années que les collègues engrangent et accumulent des compétences. Nous sommes donc tous super formés, super compétents, mais rares sont ceux qui bénéficient d’une reconnaissance de ces compétences en terme de promotion.

Les réponses aux questions :

Le DO est d’accord pour établir une photographie des soutiens pour bien appréhender leur situation et mieux les reconnaitre comme «  formateur ». Cependant  les soutiens ne sont pas des concepteurs.

Il devrait avoir une forte relation entre » la formation et la GPEC ».

Pour le DIF, il doit y avoir des règles précises : sur le temps de travail ou hors temps de travail selon les formations.

Validation :

Pour :   5    CFDT, CFE/CGC-UNSA         Contre :  5  CGT                Abstention : 4  FO, SUD

Il y a rejet de la consultation.

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