CSEE TGI 24-25 Septembre 2020 : Point sur la crise Sanitaire en cours

En préambule, la délégation CFE-CGC souhaite vous donner lecture d’un extrait du courrier qu’adressait, début septembre, NOVARTIS à ses employés :

« Chers tous.tes,
Nous espérons que vous avez passé un bel été et que vous revenez plein d’énergie.
Il y a quelques semaines, la relative accalmie du COVID en France nous avait laissé entrevoir la possibilité du travail présentiel à Levallois et Paris Campus à la rentrée. Malheureusement au regard de la circulation du virus dans plusieurs régions, cela ne sera pas possible dans l’immédiat.
Nous sommes comme vous extrêmement désireux de pouvoir accéder à nos bureaux ; nous opérons pour cela un monitoring hebdomadaire des données afin d’ajuster nos décisions et veiller au mieux sur votre sécurité. Néanmoins, le taux d’incidence en France, qui est l’indicateur-clé de suivi de l’épidémie a dépassé cette semaine le chiffre de 5 en Ile-de-France. Les directives du Groupe sont claires au regard de ces chiffres: le télétravail doit être maintenu.
Nous demandons donc aux collaborateurs des sièges de Levallois et Paris Campus de continuer à travailler de chez eux.
Nous vous tiendrons bien entendu informés régulièrement de l’évolution de la situation. Concernant les collaborateurs du terrain, des informations seront diffusées prochainement.
Nous sommes conscients que cette situation peut paraître paradoxale alors que vous venez de passer des vacances en famille, que les restaurants et les cinémas sont ouverts. Mais il y a une grande différence entre responsabilité individuelle et responsabilité collective : actuellement, ¼ des clusters identifiés se trouvent en entreprise. Novartis a le devoir de vous protéger, de protéger les professionnels de santé et de protéger l’activité de l’entreprise qui est cruciale pour les patients. »

Dans le même temps, Orange décidait d’imposer un minimum de trois jours sur site à l’intégralité de ses personnels, toutes activités confondues, comme si la préservation du « collectif de travail » ne pouvait s’envisager que par la prise de risques sanitaires.

En effet, s’il serait injuste de minimiser l’ampleur des dispositifs mis en place pour protéger les salariés sur nos sites, il est également important de souligner que s’ils réduisent ces risques, ils ne les annulent pas.

Nos réunions multilatérales portant sur le sujet furent d’ailleurs l’occasion de faire ensemble ce constat répété :

la direction n’est pas en capacité de veiller à ce que - à chaque instant - chaque salarié suive les consignes données, alors qu’il ne suffit que de quelques manquements pour le virus soit propagé.

Aussi ne faut-il pas se mentir ; même sur nos sites, le risque de contamination est permanent et irréfragable.

Et non, il n’est pas acceptable de dire que toutes les mesures sont pourtant prises pour assurer la sécurité des salariés. La meilleure d’entre toutes, celle qui a déjà fait ses preuves des mois durant – le télétravail systématique pour chaque salarié dont l’activité le permet -, notre direction se refuse à la mettre en œuvre alors même que son dispositif sanitaire montre ses failles, et que la situation épidémique met de nouveau en danger notre système national de santé.

Sera-t-il oublié comme Orange a été reconnu pour sa capacité à s’adapter rapidement aux contraintes du confinement pour poursuive son activité, dont l’importance vitale n’est plus un secret, pour ne plus être qu’une de ses entreprises pointées du doigt, portant sa part de responsabilité dans l’ampleur d’une seconde vague épidémique ?

Plus encore que cette seconde vague, il va s’agir désormais pour l’entreprise de savoir relever le défi de la gestion humaine et économique de la crise sanitaire en cours couplée à l’inévitable épidémie de grippe saisonnière.

L’enjeu sociétal est énorme… Le non engorgement des services de Santé est capital.

En effet, les signes cliniques de la grippe et de la Covid sont largement indifférenciés, le risque étant des mises en quarantaine en grand nombre de nos salariés sans réel objet.

La seule alternative est constituée par la vaccination grippale dont plusieurs réclament déjà la quasi généralisation cette année.

L’entreprise responsable Orange n’a-t-elle pas un rôle capital à jouer sur un sujet avec de tels enjeux sociétaux ?

La CFE-CGC Orange, demande donc à ce qui se pratiquait il y a encore peu au sein d’IMTW, à savoir une vaccination grippale libre d’accès au sein de nos services de Santé au travail et prise en charge par l’entreprise, soit rapidement mis en place pour la campagne 2020-2021. 

Au-delà, la CFE-CGC enjoint la (nouvelle) direction de TGI de s’emparer des latitudes données aux décisions managériales, et à décider à son niveau de prendre les responsabilités dont notre Groupe s’est dessaisi, arguant des spécificités de nos activités pour permettre enfin à chaque salarié impliqué de reprendre le télétravail complet.

« Sauvez des vies ; restez chez vous » conclura ce propos.

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