Augmentations salariales, taux de promotion, taux de féminisation… en berne !
Année après année, force est de constater le manque d’ambition d’Orange en termes d’égalité professionnelle vis-à-vis des femmes ! Pourtant ce n’est pas faute d’observer que les femmes jouent un rôle de plus en plus important et complémentaire dans les entreprises.
La CFE-CGC remarque par ailleurs, encore en 2021 avec la crise sanitaire, l’effet néfaste surtout chez les femmes du « télétravail imposé ». La charge mentale (repas à préparer, tâches ménagères, suivi des cours et des occupations de leurs enfants) a pesé plus lourdement sur elles. A-t-il/Va t-il pour autant être pris en compte quant à l’atteinte de leurs objectifs. L’indulgence a t-elle/va-t-elle être de mise parmi les managers et les RH ?
Par ailleurs, la CFE CGC souhaite vous alerter à nouveau sur des disparités préoccupantes entre hommes et femmes dans la classification ARCQ des salariées :
Sur certains périmètres, des chiffres précis et au demeurant alarmants indiquent une sous-représentation des femmes dans les niveaux avancés et référents.
La CFE-CGC vous demande à quel moment vont être menées les investigations nécessaires pour éclaircir ces importantes disparités ? (Pour rappel, ce sont des jours, des semaines, des mois, des années de perdus en termes de rémunération qui ne se rattraperont jamais !)
Enfin, la CFE-CGC s’interroge sur l’existence des viviers…
Outre leur multiplicité (CDD, stagiaires, doctorants, alternants) plus ou moins bien gérés au sein de notre Groupe d’après les présentations qui ont été faites à la CEFEP, ils constituent les « réserves » de futurs candidats en CDI ou plutôt de candidates puisqu’ils regroupent majoritairement des jeunes femmes.
La question est donc simple : pourquoi les taux de féminisation sont importants dans les emplois précaires et si faibles quand on passe dans la catégorie CDI ?
