Rédigé par Stéphanie CRESPIN le . Publié dans Dans les médias.
Pour les représentants du personnel de SFR, c’est la douche froide. Tous ont pris un méchant coup sur la tête en apprenant, mardi 14 octobre, qu’Orange, Bouygues Telecom et Free se lançaient ensemble à l’abordage de l’opérateur au carré rouge, propriété de Patrick Drahi, pour le dépecer, suscitant de vives craintes concernant l’emploi.
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Si les syndicats sont si remontés, c’est parce qu’ils ont déjà payé un lourd tribut social depuis que M. Drahi a racheté le groupe en 2014, puisque les effectifs ont presque été divisés par deux. Tous peuvent au moins compter sur le soutien de certaines organisations syndicales dans le secteur. C’est le cas de la CFE-CGC Télécoms qui étrille, dans un e-mail envoyé le 3 octobre, les directions d’Orange, de Bouygues Telecom et de Free : elle déplore qu’aucune d’entre elles « n’a (…) exprimé la moindre compassion pour les personnels de SFR », tout en s’inquiétant des effets d’une « vente à la découpe » de l’opérateur sur « les emplois en doublon ».
Lire l'article complet dans Le Monde (abonnés) - Pierre Manière - 15/10/2025
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