La lutte contre le déni de souffrance au travail - France Inter

Il y a tout juste un an, Rémi Louvradou se donnait la mort en s'immolant par le feu sur son lieu de travail, France Télécom Orange de Mérignac près de Bordeaux.

Pour mémoire, il y avait eu 35 suicides de salariés en 2008 et 2009.

Le chiffre est aujourd'hui divisé par trois selon les syndicats. Un an après, le comité de soutien qui s'est créé, sa femme, sa famille, ses enfants et les syndicats appellent à 17 heures à un rassemblement pour briser le silence, empêcher la banalisation et le déni de souffrance au travail car certes il y a du mieux mais tout est loin d'être réglé.

Stéphanie BROSSARD : Le climat est apaisé, le malaise a été pris en compte, disent les syndicats. Il n'y a plus de mobilité forcée, plus de suppressions massives de postes.


Sébastien Crozier, délégué national CFE-CGC :

La philosophie de l'organisation de l’entreprise a changé. Il ne s'agit plus de se débarrasser du personnel comme à l'époque de Lombard. Dès lors, des moyens supplémentaires ont été mis pour permettre l'écoute du personnel.

Stéphanie BROSSARD : Des médecins et des psychologues dans l'entreprise travaillent par exemple en relation désormais avec les managers. C'est un plus mais ça ne règle pas tout. Cette bonne volonté manifeste de la direction se heurte à la pression des actionnaires et à la concurrence récente de Free.....

....Stéphanie BROSSARD : Les salariés seraient ainsi privés de prime d'intéressement, pour 2012.

Extrait interwiew : Stéphanie Brossard, France Bleu Gironde pour
France Inter - 26 avril 2012

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