DEMETER: Un projet de restructuration des Achats France

DEMETER

La phase de conception du projet DEMETER est terminée, s’ouvre la phase de construction jusqu’à la fin de l’année puis la mise en œuvre à partir de début 2013.

DEMETER n’est qu’un épisode dans le processus global et sans fin de restructuration des achats qui s’articule autour de 2 axes : dégager un maximum de savings d’un coté et optimiser les moyens de l’autre, dans un contexte général de baisse des effectifs des fonctions support. Ce ne sont pas les derniers évènements externes qui vont faire changer la tendance, crise économique, concurrence exacerbée sur le mobile, panne technique et image du groupe brouillée par les mises en examen.

L’habillage du projet est séduisant, il nous est présenté pour G2A comme l’opportunité de traiter de nouvelles activités à valeur ajoutée et pour les acheteurs comme un recentrage sur le métier par le délestage d’activités annexes, bref un beau projet gagnant-gagnant comme on dit dans les milieux « autorisés ».

Enfin ce projet embarque un maximum de participants dans sa phase de conception, les chantiers succèdent aux chantiers ce qui devrait garantir au moins, à défaut d’enthousiasme, l’adhésion passive de ceux qui pensent y avoir contribué.

En réalité, ce projet, qui suscite un réel espoir d’évolution chez certains à G2A mais inquiète les autres y compris les acheteurs dont une partie de l’activité va basculer, n’en portera pas moins son lot de difficultés voire de frustrations.

La création d’un nouveau métier à G2A: « chargé d’achats » (transactionnels) et nouvelles fonctions, « accueil utilisateurs » Niv. 1 et 2 avec réalisation d’avenants, « gestionnaire de l’administration de la relation fournisseurs » passera par des phases successives de sélection de « volontaires » puis de formation nécessaire à la tenue de postes a priori plus  « riches » mais aussi plus complexes.

Coté acheteurs on peut s’attendre, du fait des transferts d’activité (21,5 ETP) et du départ de quelques acheteurs vers G2A, à des réorganisations internes et valse de portefeuilles, le tout orchestré en pleine période d’appropriation d’un nouveau SI.

Bruno Cazali s’est toujours voulu très rassurant sur la méthode de mise en œuvre de DEMETER: volontariat, pragmatisme, étalement de la mise en œuvre sur 2 ans etc…mais des Risques Psycho-Sociaux existent même si des solutions sont explorées pour les minimiser. Si l’engagement de la Direction n’est pas critiquable sur ce point, CFE-CGC/UNSA veillera à ce que les actes suivent, l’exemple de BUYIN est là pour nous rappeler que les engagements sont une chose et la réalité parfois une autre.

La CFE-CGC/UNSA revendique pour G2A :

- Le respect du volontariat tant au niveau des gestionnaires G2A que des acheteurs susceptibles d’accepter un poste à G2A,

- Une formation qualifiante débouchant sur une promotion à G2A pour ceux qui sont en dessous du niveau cible du poste,

- Un accompagnement indemnitaire pendant la formation,

- Un positionnement des nouveaux postes G2A au niveau (D) 2.3 minimum et pour les plus qualifiés au niveau (D bis) 3.2,

- Un droit au retour sur un poste « classique » en cas de difficultés jusqu’à un an après l’entrée dans le nouveau poste,

- La mise en place d’un indicateur des problèmes PS rencontrés sur les nouveaux postes et suivi via les CHSCT,

- La stabilisation globale des emplois pendant la période de mise en œuvre sur 2 ans.

Pour de plus amples informations, nous vous invitons à prendre contact avec nos représentants

CFE-CGC/UNSA (Philippe SUDRE, P.REGNIER, V.POUCHAIN, JM DARTAGNAN)

 

 

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