Les besoins en ressources pour 2023 exprimés en Equivalent Temps Plein CDI sont désormais moins importants que ce qui était prévu l’année dernière. Alors que le rapport 2021 prévoyait des besoins compris entre 9 414 et 9 611, le rapport 2022 anticipe des besoins autour de 9 035 et 9 170 ETP CDI, soit une différence de 379 à 441 ETP.
Les effectifs ETP CDI devraient se réduire ente 14 et 16% d’ici la fin 2024 (contre les -10% à -12% prévus). Il s’agit clairement d’une accélération de la baisse des effectifs.
Le rythme annuel des départs passerait ainsi d’une fourchette de 450/an sur la période 2021-2023 à une fourchette de 690/an sur 2022-2024.
Depuis plusieurs années, le bassin grand Nord-Est voit ses effectifs diminuer beaucoup plus rapidement que les autres. Les prévisions d’emploi 2024 indiquent une poursuite de cette tendance, l’emploi se réduisant entre 20-22% sur Grand-Nord-Est contre 14-16% en moyenne pour la DTSI.
L’île de France serait le bassin qui enregistrerait la baisse des ETP CDI la moins forte, induisant mécaniquement une augmentation de la part de l’emploi DTSI en île de France.
Concernant le Système d’information, la tendance est à un moindre recours à la sous-traitance en SI sans que les activités concernées ne soient clairement identifiées (une baisse de -15% d’ici 2025 est évoquée). Au sein de la DISU, en plus du débordement d’appels, de nouvelles activités pourraient être sous-traitées sans savoir précisément lesquelles. Concernant la partie réseaux et services, la tendance générale est à la stabilité de la sous-traitance. En revanche, la sous-traitance externe pourrait augmenter dans l’exploitation des réseaux et services.
La position de la CFE-CGC Orange
Outre la poursuite des gains de productivité, la baisse des effectifs est due à une priorisation des développements sur les fonctions essentielles pour Orange. Mais quelles sont-elles ? Quelles seront les activités abandonnées ou sous-traitées ?
