État des lieux fin 2024 : peu de progrès, beaucoup de constats d’inégalités
À fin 2024, la situation n’a pas évolué dans le bon sens : les principaux indicateurs restent préoccupants. Le taux de féminisation s’établit à 36,7 %, quasi stable depuis 2022, même si les recrutements externes en CDI ou en CDD apparaissent légèrement plus favorables aux femmes. En revanche, la dynamique de promotion demeure défavorable : seules 12 femmes sur 37 ont été promues en 2024, soit 32 % des promotions, et 30 % des femmes n’ont pas été promues depuis plus de 10 ans. Côté formation, la tendance est plus positive puisque les femmes ont bénéficié en moyenne de 27,7 heures contre 24,6 heures pour les hommes. En matière de rémunération, l’écart reste net : le salaire moyen brut mensuel est de 4 179 € pour les femmes contre 4 917 € pour les hommes, soit un différentiel de +17,6 % en faveur de ces derniers. Seule une femme sur dix, figure parmi les plus hautes rémunérations de la DORM. Les parts variables managériales continuent également de favoriser les hommes, et ce, quelle que soit la bande CCNT. Enfin, les primes exceptionnelles suivent la même tendance : en moyenne 669 € pour les femmes contre 855 € pour les hommes.
Analyse de la CFE-CGC
Le bilan 2024 de la situation comparée entre les femmes et les hommes est sans appel : la majorité des indicateurs clés – qu’il s’agisse de la féminisation, des promotions, des rémunérations ou des autres formes de rétribution – continuent à jouer en faveur des hommes. D’année en année, force est de constater l’absence d’évolution positive. La CFE-CGC Orange, se demande si La Direction prend-elle réellement la mesure du problème et si elle agit concrètement pour réduire ces écarts qui s’apparentent à de la discrimination ? Le constat est non seulement décevant, il est préoccupant. C’est un mauvais bilan, et il est profondément regrettable de devoir le souligner encore une fois.
