Les syndicats des opérateurs lancent la bataille contre Free - lesechos.fr

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La CGT, SUD et la CFE-CGC craignent des conséquences négatives sur l'emploi de l'arrivée de Free dans la téléphonie mobile.

 

De peur de passer pour des entreprises peu enclines à partager leur magot avec un nouvel arrivant, les dirigeants d'Orange, SFR et Bouygues Telecom sont restés discrets dans les médias jusqu'à présent. Ce sont les syndicats des opérateurs mobiles qui montent au créneau contre Free Mobile. La CGT a dégainé la première, puis la CFE-CGC alliée à l'UNSA ont suivi et, enfin, SUD PTT a lancé son offensive.

Le premier argument des organisations syndicales de Orange, SFR et Bouygues Telecom concerne l'emploi. Pour SUD, « l'arrivée d'un nouvel opérateur pèsera sur les emplois chez les opérateurs ». La CGT est plus expressive et dénonce la guerre des prix qui s'est déclarée. Pour la centrale de Montreuil, « les patrons de ces entreprises vont inévitablement tenter de la faire payer aux salariés. Baisse de rémunération indirecte, gel des salaires, suppressions d'emplois, augmentation des charges de travail, augmentation de la pression au quotidien, aggravation du mal-être au travail... Voilà les conséquences prévisibles pour les salariés ».

La CFE -CGC et l'UNSA sont les plus virulentes. « Non seulement il y aura peu ou pas de création d'emplois en France pour le lancement de ce nouvel opérateur mobile, mais, pour aligner leurs prix en préservant leurs capacités d'investissement, les trois autres opérateurs seront obligés de délocaliser aussi. L'arrivée de Free mobile se soldera donc plus vraisemblablement sur une perte d'au moins 10 000 emplois ».

« Free pas plus philanthrope que les autres »

Le second argument concerne les implications pour les consommateurs -et non plus sur les seuls salariés du secteur -de l'arrivée de Free Mobile. La CGT se demande si cette nouvelle offre va « améliorer l'accès au haut débit (fixe et mobile) sur tout le territoire ». Réponse du syndicat : « Bien évidemment non »....
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....« La prétendue « concurrence libre et non faussée » impose en effet aux opérateurs en place de financer l'installation de leurs concurrents », accuse la CFE-CGC/UNSA. Or, « le réseau de Free mobile, supposé écouler 27 % des communications, ne serait pas activé, au moins pas dans son intégralité. L'essentiel du trafic est donc écoulé par le réseau d'Orange, mais pas dans des proportions conformes à celles prévues par l'Arcep lors de l'attribution de la licence 3G », note le syndicat..

Extrait : Lesechos.fr - G. DE C - 20 janvier 2012

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