Cette mise en cause de l'ancien président de France-Télécom-Orange a soulagé partiellement les syndicats de salariés. « C'est déjà un événement qu'un PDG d'une entreprise du CAC40 soit mis en examen pour du harcèlement moral collectif », réagissait hier soir Patrick Ackermann, délégué central SUD à France-Télécom.
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. » Même point de vue à la CFE-CGC-Unsa-France-Télécom. Son président, Sébastien Crozier, estime que « si le lien est établi entre la politique de l'entreprise et les suicides, le juge peut toujours requalifier en mise en danger d'autrui ». Il reste cependant prudent : « M. Lombard n'est pas encore condamné. »
Mais la tribune publiée hier après-midi dans « le Monde » par Didier Lombard, dans laquelle l'ex-PDG conteste le lien entre les suicides et les plans mis en œuvre, a fait bondir les mêmes syndicats. « C'est totalement indécent de la part d'un homme qui disait : Il faut arrêter la mode des suicides »! s'emporte Sébastien Crozier.
Extrait : Le Parisien.fr - Daniel Rosenweg - le 5 juillet 2012
