Plusieurs questions avaient été posées concernant la Stratégie de développement internationale (stratégie de développement en Europe, holding en OMEA et les risques géopolitiques de la zone MEA, la vente de E.E), les contenus et l’internet des objets, la transformation & l’efficacité opérationnelle, la Responsabilité Sociale d’Entreprise et les données client, la cyber-sécurité, l’innovation, la collaboration avec les start-ups, les Ressources Humaines, l’emploi, la sous-traitance…
Les élus sont revenus en séance sur les réponses, très attendues (dans le sens de prévisibles) apportées lors du dernier Conseil d’Administration .
Analyse de la CFE-CGC
Consolidation du marché européen, contenus et objets connectés, Responsabilité Sociale d’Entreprise, trajectoire d’emploi et la sous-traitance… autant de sujets sur lesquels la CFE-CGC est revenue, de même bien sur que sur l'échec de la fusion Bouygues
Vu sous l’angle du prix d’achat de 10 Mds€ pour un groupe Bouygues valorisé à 12Mds dans son ensemble, dont 6 ou 7 pour la partie TP et 1 md€ pour TF1, et de l’EBITDA (600 M€, en 2014 avec une tendance à la baisse depuis)… le fait de ne pas acheter 2 fois trop cher un fruit dont on imagine qu’il va bientôt tomber peut apparaitre comme une plutôt bonne décision… Et entre un Free qui n’aurait pas su quoi faire des boutiques, l’Etat présenté comme responsable pour partie de l’échec, l'Arcep qui ne veut pas d'un opérateur « en situation de monopole », et Bouygues qui voulait plus de capital, c’eut été un miracle que l'opération réussisse.
La crainte de la CFE-CGC demeure pour l’emploi global dans le secteur, autant que pour l’investissement qui pourrait se voir freiné, alors que l’industrie du numérique constitue un enjeu majeur pour aujourd’hui et pour demain. Après la 4ème tentative en 2 ans pour revenir à 3 opérateurs, le risque est maintenant que ce soit un prédateur étranger qui puisse acheter Bouygues. Et là, la casse risque d’être grande et sévère pour tous.
