« L’obligation d’être heureux au travail fera bientôt partie des objectifs à atteindre »

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Illustration : DR

Après vingt ans passés auprès de salariés en souffrance, la psychologue Sylvaine Perragin, interviewée dans cet article, dénonce, dans « Le salaire de la peine – le business de la souffrance au travail » (coédition DonQuichotte/Seuil, avril 2014), le business bien huilé du bien-être des salariés, tourné avant tout vers la performance.

En France, la souffrance au travail se porte bien : 30 000 burn out, 3,2 millions de personnes en danger d'épuisement, 400 suicides par an... Un marché économique s'est donc créé autour des risques psychosociaux : formations, expertises, séminaires... Ce juteux business prolifère et gangrène le monde du travail. Malgré les sommes astronomiques investies par les entreprises, une prise de conscience nationale, une médiatisation de grande ampleur, la souffrance professionnelle s'est-elle atténuée pour autant ? En aucun cas.

Il est vrai que, sous couvert de « bien-être au travail », l'objectif reste le profit de l'entreprise. Un salarié « heureux » serait en effet plus rentable. Rien d'étonnant alors si cette mascarade ne fait pas rimer labeur avec bonheur !

Plus d’informations dans Libération – Erwan Cario – 24/04/2019

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