Les salariés de plus en plus connectés… et isolés

paris wp 062019

Source : étude Et si on se parlait ?

La sixième édition de l’étude Paris Workplace, intitulée « Et si on se parlait ? » et réalisée par l’Ifop pour SFL, évalue les effets des relations sociales sur le bien-être des salariés et la performance de l’entreprise.

Voici quelques-uns de ses « enseignements », résumés dans cette synthèse :

Pour lutter contre l’isolement et générer du bien-être au travail, les entreprises doivent encourager leurs salariés à se voir, à se parler « en vrai » et à se concentrer sur un nombre de relations optimal (entre 3 et 10 interlocuteurs par jour). Bonne nouvelle : les entreprises qui parviennent à cultiver les meilleures relations en interne sont récompensées – elles sont jugées les plus performantes.

  1. Isolement au travail, le mal du siècle : 26 % des salariés interrogés se sentent souvent isolés, et ces derniers sont en situation de (grande) fragilité : plus stressés, moins heureux au travail, ils sont aussi moins performants et moins fidèles à leur entreprise.
  2. Télétravail, à consommer avec modération : le télétravail favorise le sentiment d’isolement (36 % des télétravailleurs contre 19 % pour les autres). Les télétravailleurs sont aussi deux fois plus nombreux à s’ennuyer (34 % vs 16 %) et même trois fois plus nombreux à craindre d’être licenciés (24 % vs 8 %).
  3. Il faut se parler : seuls les échanges physiques, en face à face, permettent de réduire le risque d’isolement, qui est divisé par deux quand on parle à plus de trois collègues en face à face dans la journée.
  4. La multiplication des échanges par e-mail, messageries instantanées ou téléphone, ne permettent pas de sortir un salarié de l’isolement. Au-delà de 20 interactions par mail ou téléphone par jour, le sentiment d’isolement se renforce.
    Trop de relations tue la relation : il existe une fréquence d’interactions idéale, située entre 3 et 10 interlocuteurs par jour. Passé 20 collègues / jour, les salariés peuvent « péter les plombs » : le niveau de stress et le risque de tensions avec les collègues augmentent de moitié.
  5. Quand les relations sont bonnes, l’entreprise est plus performante : les entreprises dans lesquelles la qualité des relations entre collègues est jugée « très bonne » sont aussi jugées les plus performantes par leurs salariés (7,6/10 vs 5,9/10 quand les relations sont « moyennes »).
  6. Le bureau est d’abord un espace social d’abord, avant d’être un espace de travail : les salariés viennent au bureau d’abord pour « la vie sociale avec leurs collègues » à 42 % (première raison citée).

Plus d’informations dans Challenges – 05/06/2019

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