Réductions de coûts, oui mais à quel prix ? Cost reductions, yes… but at what price ?

drapeau francais rond copie C'est la question à un million qui n'a pas reçu de réponse lors de la réunion du Comité Groupe Europe (CGE) du 10 septembre 2013.

drapeau anglais rond copieThis is the million dollar question that has not received a response at the meeting of the European Group Committee (EGC) of 10 September 2013

 

drapeau francais rond copieLa réunion aurait dû se dérouler simplement, puisqu'il n'y avait qu'un seul point à l'ordre du jour : le dossier GNOC (réorganisation de la supervision réseau), ce projet, issu du programme Sirius (il s'agit de mutualiser le plus possible et dans tous les domaines afin d'économiser), doit, en théorie permettre à l'entreprise d'économiser. Seul bémol, la Direction d'Orange demande au CGE de donner un avis sans lui transmettre la totalité des informations nécessaires pour le faire.
Aucun support de documentation technique précis n'a été transmis aux IRP, de même le processus métier n'a pas été abordé et bien évidemment, aucune donnée financière détaillée n'a été évoqué. Pire encore, la demande d'accompagnement du CGE par un expert est conditionnée par la Direction à la formulation d'un avis, Direction qui souhaite limiter le périmètre à l'expertise technique, uniquement sur une partie du projet et sans déplacement dans les pays impactés. En d'autres termes, on demande aux élus du CGE de se prononcer sur la construction des fondations alors que le reste de la maison est déjà avancée.


Tous les éléments fournis ne sont qu'un pamphlet marketeux insuffisamment précis pour une compréhension globale du projet... (à peu de chose près... simple copier/coller de ce qui nous avait déjà été transmis en juin), où l'on nous explique, qu'il est impératif de délocaliser les centres de supervisions pour les mettre dans deux structures, l'une en Pologne, l'autre en Roumanie, le tout sous la gouvernance d'une tierce partie IBNF. Tout le projet repose uniquement sur une hypothèse d'économie de coût et rien d'autre. D'ailleurs, le business case de la Belgique ne repose que sur le licenciement du personnel concerné... La qualité de service n'a pas été évoquée puisque la Direction part du postulat que l'outsourcing est une réussite (aucun fait étayant cette allégation n'a été cité ni démontré)... cependant, en Belgique Mobistar est l'entreprise la moins bien notée au regard de la qualité du réseau.

Tout aussi intéressant, les liens financiers entre IBNF et Orange n'ont, là encore, pas été évoqués...
Pour une raison obscure, le projet, global, a été saucissonné en 3 phases et ensuite divisé par pays. Seule la Belgique fut évoquée par la Direction... or... la supervision est présente... partout ailleurs... y compris en France ! Mais à croire la direction, la France n'est pas concernée... tiens donc.


Ce qui fut longuement évoqué par la Direction ce sont les deux pays preneurs de l'activité et les pays cédant cette même activité. D'emblée il nous est indiqué que les postes supprimés dans le pays cédant se traduisent dès le départ par un licenciement sec... et que l'accroissement de l'activité dans les pays receveurs ne serait pas accompagné par des ressources supplémentaires... Pour la Pologne, il s'agit d'un accroissement de plus de 50%... la Direction essaye-t-elle de nous dire que nos experts polonais sont à l'heure actuelle sous utilisés à ce point-là ? Ou bien part elle du principe que l'expert polonais est corvéable à merci et que l'effort qui lui est demandé n'aura aucune incidence sur sa santé, sa vie sociale et familiale ?

Il apparait de façon assez évidente que la Direction tablait sur une scission des membres du CGE entre cédants et receveurs... ce ne fut pas le cas.

Pour terminer, la direction par la voix de Bruno Mettling considère qu'elle a fourni toutes les informations utiles à l'instance dans le dossier GNOC et clôture les débats. Fâchée... elle va jusqu'à remettre en cause l'organisation de futurs CGE extraordinaires lorsqu'elle se rend compte qu'aucun avis ne sera rendu.

Clairement nous assistons à une dégradation des relations entre les représentants du personnel et la Direction, elle nous fait savoir qu'avec ou sans notre avis, elle poursuivra sa politique, d'ailleurs les formations du personnel concerné ont déjà commencées en sous-marin.
De manière générale, la transparence n'est pas ou plus de mise. Par exemple, lorsque le CGE fait parvenir un cahier des charges détaillant ses besoins d'expertise pour éclairer ce dossier, la Direction nous informe que sa réponse sera conditionnée à l'attitude des IRP ! Quant à la Direction des Ressources Humaines Groupe, elle confond le fonctionnement du CGE avec celui du bureau... et évoque le manque de questions posées par le bureau pour justifier le manque d'informations fournies au CGE... Peut être faut il lui rappeler le fonctionnement de ces deux instances bien différentes... Décidément rien ne va plus.

 

drapeau anglais rond copie

The meeting should have been easy because there was only one item on the agenda: the GNOC file (reorganization of the network supervision), this project, part of the Sirius program (which consists in sharing as much as possible and in all possible areas in order to save money) should, in theory, allow the company to reduce costs. Only drawback, the Orange Management asked the EGC to provide them with an opinion without submitting all the necessary information to do so.


No specific technical documentation was forwarded to the Employee Representatives, the business processes were not addressed, and of course, no detailed financial data was discussed. Worse, when the EGC requests to be supported by an expert in order to provide Management with their opinion, this support is conditioned and its scope is limited to a simple technical expertise on only parts of the project and it denies the expert to visit the impacted countries. In other terms, Management asked the elected members of the EGC to decide on the construction on the foundations, while the construction of the rest of the house is already on going.

The information provided was nothing but a marketing tract, insufficiently accurate for a comprehensive understanding of the global project ... (it was almost a ... simple copy / paste of what we had already been given back in June), where we were told it is imperative to offshore supervision centers, put them in two structures, one in Poland and one in Romania, both placed under the governance of a third party: IBNF. The whole project is based solely on an assumption of cost savings and nothing else. Moreover, the business case for Belgium is based on the termination of the personnel ... The quality of service has not been raised since Management assumes that outsourcing is a success (no factual basis for this claim has been quoted or shown) ... However, following outsourcing, in Belgium, Mobistar is now the lowest rated in terms of network quality.


Equally interesting, the financial links between IBNF and Orange have, again, not been raised ...
For some reason, the overall project has been chopped up into three phases and then divided by country. Only Belgium was evoked by management ... however ... supervision is present ... everywhere ... including France! But if we believe Management, France is not impacted ... (yet !)


What was discussed at length by Management are the two takers of the activity and the countries ceding that same activity. From the outset it is indicated that the jobs lost in the ceding countries would occur by a dry firing ... and the increased activity in the recipient countries would not be accompanied by additional resources ... For Poland, this is an increase of activity of more than 50% ... Is Management trying to tell us that our Polish experts are currently underused up to this point? Or are they sharing the principle that the Polish experts are exploitable at length and the effort that is asked from them will have no impact on their health, social and family life?

It appears pretty clearly that management expected a split between the ceding and receiving members of the EGC ... this was not the case.

Finally, Management, through the voice of Bruno Mettling considered that it provided all relevant information to the EGC on the GNOC project and concluded the debate. Angry ... He challenged the organization of future extraordinary EGC when he realized that no opinion will be given.

Clearly we are witnessing a deterioration of relations between the employee representatives and Management, who let us know that with or without our opinion, it will continue its policy, besides the training of the relevant staff has already started.

In general, transparency is not or is no longer happening. For instance, when the EGC sent specifications detailing its needs regarding the expertise requested and needed on this particular project, Management informed us that its answer would be conditioned to the staff representative attitude !

As for Human Resources, it confuses the functioning of the EGC with the bureau ... and refers to the lack of questions asked by the bureau to justify the lack of information provided to the EGC ... Maybe they should be reminded how different these two instances are…

Geez, anything goes !

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