Dividende et pérennité d'Orange

Ni la Direction, ni les actionnaires, ni les régulateurs n’ont le monopole d’une pensée stratégique. La défense des intérêts de l’entreprise est aussi l’affaire des personnels : c’est notre intérêt collectif. C’est à ce titre que :

  • Nous défendons l’affectation prioritaire des résultats au désendettement et à l’investissement, y compris dans les ressources humaines, et un dividende systématiquement inférieur au bénéfice.
  • Nous demandons le maintien au sein du Groupe des métiers, activités et filiales qui nous permettent de développer l’entreprise et de maîtriser la qualité des services rendus à nos clients.
  • Nous revendiquons une régulation des télécoms qui se préoccupe réellement du développement de l’emploi, assure une concurrence loyale entre les acteurs, et cesse d’opposer artificiellement consommateurs et salariés.

Nos actions et nos revendications sur le dividende

En 2008, la CFE-CGC a été la première organisation syndicale à dénoncer le niveau exorbitant des dividendes versés aux actionnaires sous la pression de l’Etat. A partir de 2011, les autres organisations syndicales ont suivi pour demander la baisse du dividende. En 2012, nous avons obtenu que les personnels actionnaires (via le fonds France Télécom Actions devenu Orange Actions) présentent à l’Assemblée Générale une résolution proposant le dividende à 1 euro, au lieu de 1,40 euro. Leur résolution a recueilli 15% des suffrages, trois fois plus que les voix détenues par le personnel. Malheureusement, l’État, propriétaire de près du tiers des titres, et la Société Générale, qui détenait 6% du capital, ont opposé une fin de non-recevoir aux sollicitations de la CFE-CGC et de l’ADEAS.

A l’AG des actionnaires de 2013, les personnels ne peuvent plus présenter de résolution : la Direction a décidé de les museler derechef. Depuis l’exercice 2013, le dividende par action est passé de 1,40 à 0,80 € (mais le résultat s’est effondré, sous la pression concurrentielle du 4ème opérateur mobile en France), et pour l’exercice 2014 il a été fixé à 0,60 €. Mais pour continuer à servir un dividende, c’est toute l’entreprise qui est mise à mal, et ses perspectives qui sont entravées.

La CFE-CGC et l’ADEAS demandent un moratoire d’au moins 3 ans sur le dividende, pour reconstituer les fonds propres de l’entreprise et lui redonner les marges de manœuvre dont elle a besoin pour assurer son avenir et celui de ses personnels.

Retrouvez nos positions sur le dividende dans nos communiqués de presse et sur le blog de l’ADEAS.

Economie et Réglementation des Télécoms

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