Séance plénière annuelle 2015 du Comité de Groupe Monde d'Orange - Paris, France

Tel que prévu dans son accord constitutif du 23 juin 2010, le Comité de Groupe Monde d'Orange s'est réuni à Paris les 23, 24 et 25 juin derniers pour donner le coup d'envoi de la 2ème mandature 2015/2019 de son existence. A l'issue de débats internes en séance préparatoire, suivis d'un vote formel des membres de l'instance, la constitution suivante du Bureau est proclamée :

  • William Cocker (Côte d'Ivoire), Secrétaire du CGM

  • Vincent Gimeno (France), Secrétaire adjoint

  • Eric Dussin, Joël Leconte (France)

  • Abdoul Aziz Seydou (Niger)

  • Irina Enache (Roumanie)

  • Anette Degras (Royaume-Uni)

  • Scott Borders (Etats-Unis)

  • Moa Yad Abdul Munem Al Waheedi (Jordanie)

Les représentations par pays sont les suivantes: 9 membres pour la France, 2 membres pour le Sénégal, 1 membre pour la Belgique, le Congo, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, l'Espagne, les USA, la Grande-Bretagne, l'Inde, la Jordanie, le Kenya, Madagascar, le Mali, le Niger, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Moldavie.

Sont absents par ailleurs les représentants du Brésil et de la Russie, le seuil des 400 salariés nécessaires n'étant à priori pas atteint, du Cameroun (potentiellement pour des problèmes d'obtention de visa), de l'Arménie et de l'Argentine.

Sont ensuite abordés successivement les divers points prévus à l'ordre du jour.

 

1- Présentation du plan stratégique à horizon 2020 (Stéphane Richard, Président Directeur Général)

 

Le Président du Groupe Orange présente l'ensemble des éléments formalisant la phase suivante du plan Conquêtes 2015 : Orange 2020. Cette stratégie a déjà été communiquée à plusieurs reprises dans les différentes instances nationales (CCUES, Comité de Groupe France) ou européennes (CGE) de dialogue social, et est bien entendu en tout point équivalente aux présentations précédentes. Pour plus de détails, rendez-vous dans le compte-rendu du Comité de Groupe Européen du 16 avril 2015 à Marseille.

 

2- Présentation de l'accord Santé Sécurité Groupe Monde (Alain André, Directeur SSQVT Groupe)

 

A l'issue de 5 mois de négociation, cet accord a été unanimement signé le 21 novembre 2014. Les négociations ont été menées avec un représentant de l'UNI Global Union-ICTS, le président de l'alliance syndicale mondiale UNI-Orange, ainsi qu'un représentant de la Pologne pour l'Europe et les 3 organisations syndicales françaises affiliées à l'UNI (CFDT, CGT, FO).

L'accord garantit la création de comités santé-sécurité (ou équivalent) associant les organisations et/ou les représentants du personnel, en charge notamment de la mise en œuvre des termes de l'accord. Leur composition s'articule en fonction des législations locales, tout en incitant à une représentation équilibrée et en définissant les grandes lignes de ses missions, ainsi que la formation de ses membres.

Cette volonté de définir un socle commun en matière de santé-sécurité au travail se décline en différents volets, et notamment :

  • l'accès aux soins des salariés (centre de santé internes ou inter-entreprises, développement local de formules complémentaires en fonction des pratiques et législation locales)

  • la réalisation, dans un délai d'un an, d'un état des lieux de la couverture frais de santé sur les risques lourds dans les pays de la zone Afrique où Orange est opérateur

  • à l'issue, la définition, dans un délai de 3 ans, d'une offre minimale de couverture des frais de santé sur ces risques et dans la zone

  • une surveillance médicale de la santé au travail des salariés, en particulier sur des métiers à risque, ainsi que la pratique de visites médicales à l'embauche. Cette surveillance pourra comporter, le cas échéant et en fonction du contexte local, des bilans de santé, des campagnes de vaccination et des diagnostics spécifiques.

  • la prise en compte de la dimension santé sécurité dans tout plan de crise

  • l'élaboration de plan de préparation aux situations d'urgence intégrant les premiers secours, ainsi qu'une vérification régulière de l'efficacité de ces plans

L'ensemble de ces mesures s'accompagne d'une campagne de santé publique en fonction des contextes locaux, de la prise en compte de critères santé-sécurité dans le processus achats, une demande de bilan aux prestataires assortie d'une sanction potentielle allant jusqu'à la résiliation en cas d'absence de mise en conformité, et enfin d'une mise en place des plans de prévention dans le cadre de la coactivité. En matière de communication, il est prévu de publier les termes de l'accord dans les intranets des pays (4 langues supportées), d'impliquer managers et salariés, et de s'assurer d'une bonne sensibilisation de l'ensemble des acteurs. Par ailleurs, un certain nombre d'indicateurs quantitatifs permettront un suivi de la mise en œuvre des mesures, tels que le nombre d'accidents du travail (mortels ou avec arrêt), les absences maladie, le nombre de campagnes de santé publique, le pourcentage de salariés bénéficiant d'une couverture santé maladie par pays, ou encore l'accès aux soins.

 

La présentation se termine par une situation à date, indiquant les premières actions de communication engagées dès décembre 2014 pour la zone AMEA et Europe, l'appropriation de l'accord et le rappel des objectifs clé de janvier à avril 2015 en zone AMEA et jusqu'en juin 2015 en zone Europe, et enfin une mise en œuvre des feuilles de route par filiale au cours du 2nd semestre 2015 (zone AMEA) et le partage de bonnes pratiques (zone Europe). Par ailleurs, le déploiement du SMSST (Système de Management de la Santé et de la Sécurité) sur l'ensemble du Groupe a d'ores-et-déjà démarré, une réflexion est menée autour d'une référentiel d'exigences au niveau du Groupe aux fins d'intégration dans les appels d'offres locaux, ainsi que la conduite d'un état des lieux des couvertures de frais de santé, ainsi que l'accord de référence le prévoit.

 

Les membres du Comité de Groupe Monde regrettent qu'aucune communication n'ai été organisée vers l'ensemble des acteurs depuis la signature, soulignent la forte attente des pays dans ce domaine, notamment en Afrique, et louent l'efficacité des structures des CHSCT en France. Par la voix de Bruno Mettlling, Directeur des Ressources Humaines du Groupe, l'entreprise rappelle qu'un tel accord, comprenant des aspects très concrets, a tout de même le mérite d'exister dans un Groupe aussi vaste qu'Orange. S'il ne s'agit aucunement de dupliquer sur tous les territoires le modèle français, lié à son histoire, seule une vision partagée de la cartographie sera réel gage de succès. Il convenait d'abord de créer un cadre méthodologique à l'accord, puis de le décliner par pays. En termes de suivi, celui s'effectuera de manière plus fréquente dans le cadre du fonctionnement du CGM, sous la forme d'une information bimestrielle au Bureau, à charge ensuite de le transmettre vers l'ensemble des membres de l'instance.

 

3- Présentation des résultats 2014 (Marie-Christine Lambert, Directrice Financière Adjointe Groupe)

 

Nous ne reviendrons pas ici sur les résultats financiers globaux du Groupe déjà présentés dans les instances nationales et aux membres du Comité de Groupe Européen.

 

En revanche, il convient sans doute de rappeler que le Groupe s'est vu récemment décerner plusieurs récompenses Top Employeur 2014 dans plusieurs pays d'Afrique (Sénégal, Côte d'Ivoire, Ouganda, Mali, Egypte) et d'Europe (France, Espagne, Pologne, Royaume-Uni, Belgique, Roumanie, Slovaquie, Moldavie, Arménie), mais aussi Top Employeur 2015 en Inde.

Les différents résultats par pays sont très rapidement passés en revue, et l'on enregistre, de manière globale, une augmentation de 8% du chiffre d'affaires en zone AMEA, avec 7 pays sur 13 affichant une croissance à deux chiffres. On note en particulier :

  • Slovaquie : 40% du marché en valeur tenus par Orange, malgré une forte pression sur les prix

  • Egypte : après plusieurs années de baisse, une augmentation de l'EBITDA et un très beau succès lié, entre autres éléments, au lancement d'Orange Money

  • Jordanie : EBITDA maintenu et stabilisé, grâce notamment à de gros efforts sur la maîtrise des coûts directs et indirects

  • Sénégal : une excellente rentabilité à 44% accompagnée d'une légère croissance du chiffre d'affaires, tout en restant vigilant sur une baisse du trafic international entrant du fait de l'activité des acteurs OTT (Over The Top)

  • Mali : une exceptionnelle croissance à hauteur de 20%, le plus fort ratio EBITDA sur CA établi à 50%, ainsi qu'une grande réussite liée au lancement d'Orange Money

  • Côte d'Ivoire : belle efficacité du retour sur investissement, malgré une forte pression fiscale ayant directement impacté l'EBITDA.

  • République Démocratique du Congo : Orange étant très récemment arrivé sur ce territoire, il bénéficie de toutes les attentions du Groupe. Bien que le chiffre d'affaires ait décollé en 2014, l'EBITDA, toujours négatif, a engendré une réorganisation des services marketing et commercial, afin d'atteindre l'équilibre en 2016.

  • Cameroun : l'arrivée de l'opérateur Nexttel en septembre 2014 a créé un impact significatif, la négociation d'une licence universelle pour une durée de 15 ans est en cours.

  • Guinée : le chiffre d'affaires, ainsi que l'EBITDA, a quasiment doublé en 2014 (+44.5%), grâce à des investissements élevés dans les réseaux urbains et ruraux. Les offres prépayées enregistrent une belle croissance, et confortent Orange dans sa position de leader.

Si les résultats sont dans l'ensemble de bonne tenue et offrent de belles perspectives futures, on note malgré tout une baisse de l'ARPU et une dégradation de l'EBITDA dans certains pays, ainsi qu'une attitude peu offensive d'Orange, contrastant avec la boulimie affichée par certains de ses compétiteurs, tel que Patrick Drahi à la tête de l'ensemble SFR/Numéricable, et qui n'hésite pas à emprunter et à s'engager dans de grandes opérations de croissance externe, sans que pour autant son Groupe ne soit pénalisé par les marchés. Par ailleurs, les élus continuent de s'interroger sur la politique de dividendes pratiquée par le Groupe, ainsi que sur la redistribution vers les salariés des pays qui ont affiché d'excellentes performances.

 

Sur l'ensemble de ces points, le Groupe Orange réaffirme sa volonté de maintenir un ratio Dette/EBITDA proche de 2, s'inscrivant dans un développement de la surveillance des coûts par la maîtrise des ratios, très éloigné de la stratégie d'autres acteurs pratiquant l'achat sur dette à faible taux et revente des entreprises acquises. Sur les aspects liés à la rémunération, le Groupe redistribue une partie des bénéfices à travers la rémunération fixe, variable et l'intéressement, et souligne que, sur les dernières années, le chiffre d'affaires a baissé alors que la part des salaires est restée stable en pourcentage, et qu'elle a donc augmenté en valeur absolue. Enfin, si le plan d'actions gratuites Conquête 2015 n'a pu se réaliser à cause d'objectifs non atteints, le Groupe persiste dans sa volonté de voir l'actionnariat salariés monter au-delà des 10%, et des actions seront prises pour que les pays puissent élargie l'assiette de participation des salariés dans l'actionnariat, dans le cadre de que permettent les règles fiscales.

 

4- Point sur les opérations en Afrique et au Moyen-Orient (Marc Rennard, Directeur Exécutif AMEA)

 

Marc Rennard rappelle la stratégie poursuivie par le Groupe, laquelle vise à être n°1 ou n°2 sur un territoire, l'objectif étant de créer une expérience de marque Orange. A défaut, il faut envisager un partenariat ou une acquisition locale. Actuellement, la zone AMEA comporte 19 pays, dont 5 non consolidés, ainsi que 38% des clients du Groupe Orange. Dans la majorité de ces pays, Orange occupe une position de leader, l'ensemble des géographies concernées étant intégralement couvertes en 3G, et trois d'entre elles en 4G. L’Égypte représente le plus grand pays de la zone AMEA en termes de clients, avec un total de 34 millions, soit un peu moins du tiers des 110 millions de clients que compte l'ensemble de la zone AMEA, soit 60% des clients mobiles du Groupe, et comptant 85% de clients aux offres prépayées.

Par ailleurs, le Groupe maintient un haut niveau d'investissement dans les réseaux (autour de 18%) afin de soutenir la croissance. En 2014, la zone emploie 20 400 employés, dont la quasi totalité (99%) sont des locaux. Parmi les événements marquants, on note une véritable explosion de la consommation data sur les smartphones, malgré des revenus qui ne sont pas sur les mêmes chiffres de croissance, l'apparition d'offres « low-price » autour des terminaux, ainsi qu'une hausse importante de la pression fiscale et réglementaire dans certains pays. Le Groupe continue de capitaliser autour de la révolution des services financiers avec Orange Money (4.5 milliards de $ de chiffre d'affaires généré), la zone AMEA étant précurseur dans ce secteur avec, à titre d'exemple, 1 million de clients enregistrés au Mali et 20% du PIB de ce pays ayant transité via ce service, laissant même entrevoir un possible glissement d'opérateur télécoms vers opérateur financier dans les 5 ans. La crise Ebola a impliqué une gestion en étroite collaboration avec les États, notamment via une cellule de crise installée depuis août 2014. avec la mise en œuvre de mesures sanitaires et de prévention, le Groupe ne déplorant aucun incident à ce stade.

 

Au-delà des chiffres, le Groupe réaffirme que la zone AMEA demeure un actif clef pour Orange, l'ambition restant d'être n°1 en NPS (Net Promoter Score), l'amélioration de la qualité de service et le renforcement de la sécurité, ainsi que le développement d'Orange Money dont on peut se poser, dans certains pays, la question de savoir s'il ne constitue pas une nouvelle nature d'activité pour Orange. A l'horizon 2015/2018, on attend une croissance des revenus de 5% par an, 16% du chiffre d'affaires en investissements et 34.5% d'EBITDA, outre la création d'une holding « Orange Middle-East Africa » regroupant l'ensemble des participations et filiales du Groupe dans la zone AMEA.

 

Les membre du CGM s'interrogent sur les ambitions d'Orange en Egypte, et en particulier sur la marque Mobinil et les opérations de rebranding en cours, sur la pérennité d'Orange Money au Kenya, sur Orange Partner en Israël, ou encore sur l'absence du Kenya et de l'Irak de la nouvelle holding Orange Middle-East Africa. Sur les divers points soulevés, la Direction précise que :

  • qu'une crise importante de communication est née autour du dossier Orange Partner, qu'Orange ne soutient en aucun cas les activités militaires israéliennes, et qu'Orange souhaite simplement reprendre l'usage de sa marque n'étant pas opérateur en Israël.

  • qu'en Egypte, le Groupe souhaite faire profiter Mobinil des atouts d'une grande marque internationale, tout en étant particulièrement attentif à la sensibilité dégagée autour de la marque Mobinil, laquelle fait référence au fleuve Nil et donc aux racines égyptiennes.

  • qu'au Kenya, les tentatives de redressement de l'activité sont pour l'instant rester vaines, et qu'il devient nécessaire de faire entrer un partenaire au capital de cette filiale.

  • qu'en Irak, l'absence de visibilité incite le Groupe à la plus grande prudence dans les prises d'action, due notamment à ses participations très limitées dans la société ainsi qu'au très faible effectif sur place (1 personne)

  • qu'enfin, s'agissant de la holding, il n'est pas dans l'intérêt d'Orange de l'introduire en bourse, mais que des projets d'achat dans d'autres pays sont à l'étude, ceux-ci pouvant ensuite intégrer la holding.

 

5- Point sur le projet ANO (Marc Rennard, Directeur Exécutif AMEA)

 

Pour mémoire, le projet (AMEA Network Optimisation) a pour objectif l'externalisation de la gestion des équipements réseaux et la mutualisation de la supervision réseau entre 10 pays, par l'intermédiaire d'une salle de supervision GNOC (Global Network Optimisation Center). Compte-tenu de la taille des filiales, il est inenvisageable d'avoir tout le panel de compétences dans chacune d'entre elles, et la mutualisation entre filiales est donc nécessaire, tout en améliorant la qualité de service et l'efficacité opérationnelle.

Plusieurs axes ont donc été retenus, parmi lesquels :

  • confier la gestion des équipements du RAN (Radio Access Network) à un fournisseur spécialisé

  • mutualiser la supervision et l'expertise du cœur de réseau au profit des pays (GNOC)

  • assurer la gestion de bout en bout des services clients de manière proactive avec les SMC (Service Management Center)

  • gérer la relation contractuelle avec les fournisseurs de service grâce aux Partner Managers.

La sélection des fournisseurs se déroule via une procédure habituelle d'appel d'offre, comprenant une première phase lors de laquelle 6 offres distinctes ont été reçues et analysées de concert avec les pays et l'équipe projet Groupe, une seconde phase ayant conduit à la réduction de la liste des candidats à l'appel d'offre à deux propositions (Ericsson et Huawei) retenues pour les négociations finales., tout en continuant d'y associer la réflexion et les contributions de l'ensemble des filiales parties prenantes. La dernière phase de sélection finale est désormais en cours et conforme au calendrier du projet.

Les aspects RH du projet se déclinent essentiellement sur les deux segments de métiers suivants :

  • les métiers du périmètre RAN, comprenant les métiers d'exploitation, d'intervention et de construction de réseau pour certains pays

  • les métiers du périmètre GNOC, comprenant les métiers des activités cœur de réseau, des activités IN/VAS (Intelligent Network/Value Added Services), des activités d'infrastructure IT, de supervision, d'exploitation de niveau 2 et d'expertise.

Dans tous les cas, la Direction assure que les garanties offertes aux salariés transférés du périmètre RAN seront supérieures au cadre légal. Ces garanties concernent 100% des personnels CDI et CDD (jusqu'à échéance initiale du contrat). S'agissant des intérimaires et des stagiaires, la situation sera examinée au cas par cas, Orange se réservant également la possibilité d'auditer annuellement le respect des politiques RSE des fournisseurs retenus. A titre indicatif, la Direction du Groupe indique les transferts potentiels suivants pas pays : Cameroun (70), Côte d'Ivoire (126), Guinée Bissau (<15), Guinée (<32), Mali (28), Niger (80), République Centrafricaine (7), République Démocratique du Congo (70) et Sénégal (environ 230).

 

Malgré les garanties avancées, les membres du CGM expriment leur forte réticence et leurs doutes face aux lacunes, risques et incertitudes soulevées par le projet d'externalisation ANO, notamment dans les domaines liés à l'expertise réseau, cœur de métier du Groupe Orange, à la sécurité du réseau (intrusion, vulnérabilité), à la qualité de service, sans oublier la déstabilisation des partenaires locaux. Les membres de l'instance déplorent le manque d'information et de suivi de ce dossier par la Direction, les inquiétudes étant les plus fortes du côté de nos collègues sénégalais redoutant les destructions d'emplois chez Sonatel, appuyés par les autres représentants des pays africains.

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