Une des premières entreprises du CAC 40 mise en examen pour harcèlement moral - Public Senat

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Incitation au départ, mobilité forcée, surcharge ou absence de travail … jusqu’à se donner la mort. Près de 8 ans après la vague de suicides des salariés de France Telecom, le parquet de Paris demande le renvoi en correction de l’ex-patron du géant des Télécoms Didier Lombard, ainsi que plusieurs hauts dirigeants pour harcèlement moral. Une première dans le monde des géants du CAC 40.

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France Telecom : Une des premières entreprises... par publicsenat

 

« France Telecom était en 2008 2009 une grande maison de plus 100 000 collaborateurs et nous avions à l’époque des dirigeants dont l’obsession étaient la réduction des coûts, et ils considéraient que cela passait par la réduction des postes, et donc exerçait des pressions pour que le personnel en poste parte. Ces pressions étaient extrêmement violentes : changement forcé de travail  de plusieurs dizaines de kilomètres parfois, changement de fonction, le seul objectif étant d’obtenir le renoncement des personnels et leur départ soit de façon anticipée, soit leur départ direct de l’entreprise. Ces méthodes étaient particulièrement violentes d’un point de vue social », revient au micro de Public Sénat la CFE-CGC.

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Vers un homicide involontaire ?
Victimes et syndicats ne semblent pourtant pas se contenter des réquisitions du parquet de Paris. « Ce réquisitoire est une grande satisfaction même s'il comporte des lacunes, en l'absence des qualifications d'homicides involontaires et de mise en danger de la vie d'autrui », a réagi auprès de l'AFP Me Jean-Paul Teissonnière, avocat d'une dizaine de parties civiles et du syndicat SUD-PTT. Même son de cloche du côté du syndicat CFE-CGC d'Orange. « La CFE-CGC considère que les motifs de demande de renvoi en correctionnelle des dirigeants de France Telecom pour harcèlement moral sont insuffisants. Nous demandons qu’il y ait une requalification en mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire.  Au regard de la gravité des faits, au regard de la violence sociale que ces dirigeants ont exercé […] ne l’oublions pas, il y a des morts, il y a des gens qui se sont suicidés, et cela mérite une sanction qui soit exemplaire et seul la requalification le permettra », explique un représentant syndical au micro de Public Sénat...

Extrait de Public Sénat - 7 juillet 2016

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