France Télécom. Regard sur un procès hors normes - Le Monde

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Procès France Télécom : « On aimerait entendre les explications de ceux qui ont décidé de mener la libéralisation du secteur avec autant de brutalité »

L’écrivain Vincent Message, qui publiera à la rentrée un roman sur la souffrance au travail, a assisté, pour « Le Monde », aux audiences du tribunal correctionnel de Paris sur le harcèlement moral subi par les employés du groupe.

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Pour les parties civiles, les plans Next et Act ont été les vecteurs principaux de la violence managériale ; les prévenus, eux, ne cessent de répéter qu’ils ont été conçus pour amortir un choc inéluctable, et qui, sans cela, aurait été bien pire. Au fil des jours, ils ont eu l’occasion de lister les mesures mises en place : la formation est passée de quinze heures par an en 2004 à vingt-neuf heures en 2007 ; une boîte à idées, qui fonctionne toujours chez Orange, a permis à 25 % des collaborateurs de suggérer des changements dans leur environnement de travail, et 7 000 projets de ce type étaient concrétisés fin 2009 ; des cellules d’écoute et d’accompagnement ont été créées à partir de novembre 2007 – cinq mois après le lancement de l’Observatoire du stress et des mobilités par les syndicats SUD et CFE-CGC ; les mobilités fonctionnelles ont toujours été privilégiées aux mobilités géographiques, ces dernières impliquant de plus grands bouleversements dans la vie des salariés.
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Du côté des parties civiles, Me Frédéric Benoist réplique que l’effort de formation restait très en deçà des besoins, comme en témoignent les situations de beaucoup des victimes, d’autant qu’une part importante du budget a été captée par les manageurs au détriment des opérationnels.
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« L’accompagnement a été très insuffisant, mais il n’a pas été inexistant. La violence est manifeste, mais il n’est pas certain qu’elle ait été voulue"
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Pour Sébastien Crozier, toujours cadre dirigeant d’Orange, mais qui s’était mis à l’époque en plein-temps syndical CFE-CGC parce qu’il sentait venir la crise, ce n’est pas parce qu’il n’y avait pas de directives en ce sens qu’il n’y a pas eu plus de salariés poussés à bout, mais parce que les cadres intermédiaires ont été nombreux à jouer un rôle protecteur, à ne pas appliquer les consignes les plus dures, quitte à se voir couper leurs primes. [...]

Lire l'article complet sur Le Monde (pourles abonnés) - Vincent Message  - 28/06/2019
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