Les effets sanitaires de la 5G « non avérés »

5g 092020

Photo : Tingshu Wang / Reuters

Le (très attendu) rapport sur l'impact sanitaire de la 5G a été remis hier au gouvernement par l'Inspection générale des finances (IGF), l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) et le Conseil général de l'économie (CGE), mobilisés en juillet sur cette question.

Sa conclusion est sans appel : « Les autorités sanitaires et de contrôle concluent (…) de manière concordante à une absence d’effets sanitaires spécifiques de la 5G en dessous des valeurs limites d’exposition. »

Toutefois, soulignant « le temps très contraint accordé à la mission », les auteurs du rapport reconnaissent par ailleurs qu'il est « très difficile de mesurer l’exposition liée aux usages (c’est-à-dire au contact des terminaux) qui (...) représentent usuellement la part prépondérante » d'une possible surexposition aux ondes. Aussi, ils formulent des recommandations, préconisant notamment de poursuivre les études :

  • renforcer les messages à l’intention du grand public, notamment des jeunes, sur le bon usage des terminaux et en mesurer les effets ;
  • harmoniser le contenu des sites Internet gouvernementaux sur « exposition aux radiofréquences et santé » ;
  • rendre publics les documents contributifs aux travaux des comités de dialogue et de concertation de l’ANSES et de l’ANFR ;
  • organiser une consultation formalisée à la suite de la publication des travaux de l’ANSES sur les effets sanitaires associés au déploiement de la 5G ;
  • conforter les moyens d’évaluation et de recherche de l’ANSES sur les effets sanitaires des ondes électromagnétiques, notamment sur les bandes de fréquence autour des 26 GHz et les protocoles de mesure de l’exposition ;
  • effectuer des mesures de champ électromagnétique avant/après l’installation d’antennes déployant la technologie 5G sur un nombre significatif de sites représentatifs ;
  • étudier l’intérêt et les modalités du développement d’un appareil de mesure individuel susceptible d’identifier le niveau d’exposition global par individu.

D'autres études ont d’ailleurs été lancées, notamment par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), qui doit rendre ses conclusions au premier semestre 2021.

Plus d’informations dans Le Figaro – Elsa Bembaron – 15/09/2020

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