Va t'on réussir à sauver les retraites en 2010 ?

Les retraites par répartition ne peuvent pas péricliter, par définition, puisqu’il y aura toujours des actifs pour cotiser en faveur des retraités.

Cela étant, il y a des efforts à fournir pour éviter que le niveau des pensions continue à chuter. 

Pour Danièle Karniewicz, présidente (CFE-CGC) de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), là est  la  vraie question, celle à laquelle le rendez-vous des retraites fixé par le gouvernement en 2010 devra répondre.

La clause de revoyure de 2008, prévue par la réforme de 2003, a pris acte du passage progressif de 40 à 41 ans de cotisation pour tous les salariés, quel que soit leur statut. Mais cette mesure ne produit ses effets que très lentement et la CNAV affiche toujours des déficits, sous les effets conjugués du papy-boom et de la crise (– 8 milliards d’euros en 2009, et – 14 milliards en 2013).

En annonçant un « grand rendez-vous » sur les retraites en 2010, Nicolas Sarkozy a anticipé de deux ans le point d’étape prévu par la loi.

Une manière d’éviter un débat en 2012, année du scrutin présidentiel, et peut-être d’accélérer les contre-feux.

L’ordre du jour est cependant loin d’être fixé. Le gouvernement n’a pas encore précisé si tous les salariés seraient, ou non, concernés

– secteur privé, fonctionnaires, régimes spéciaux

– et si la réforme intégrerait les régimes complémentaires, également en difficulté.

Les discussions devraient porter, pour l’essentiel, sur le ou les leviers à actionner pour une réforme : durée de cotisation, niveau des pensions, taux de cotisation.

Le Conseil d’Orientation des Retraites doit, quant à lui, faire des propositions au premier semestre, et publier des projections actualisées.

De son côté, le patronat demandera le report de l’âge légal de la retraite au-delà de 60 ans, tandis que les syndicats insisteront pour encourager l’emploi des seniors et mieux prendre en compte la pénibilité de certains métiers.

Il serait excessif de dire que 2010 est le rendez-vous de la dernière chance.

Mais l’année qui s’ouvre constituera une étape importante si l’on veut éviter que les comptes se dégradent davantage.»

Ce responsable syndical réclame un «Grenelle des retraites ».

Danièle Karniewicz prône aussi un vrai débat de société et insiste sur le nécessaire exercice de pédagogie auprès des Français, car notre système peut être réformé, à condition que les efforts soient partagés par tous.

Denise ARSIVAUD 0681644613 CFECGC/UNSA France Telecom-Orange

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