Hedwige CHEVRILLON Il est dix-huit heures trente-quatre, on poursuit ce « Journal de l'éco » avec cette charge d'Arnaud MONTEBOURG contre le patron de FRANCE TELECOM... Jean-Christophe ROISSE Oui, « si Stéphane RICHARD est mis en examen, il lui sera difficile de rester », dit-il dans LE MONDE en évoquant bien sûr l'affaire TAPIE. Des propos que le ministre a ensuite démentis avoir tenu. En tout cas, du côté des syndicats, on estime qu'Arnaud MONTEBOURG a franchi la ligne jaune.
Ecoutez Sébastien CROZIER, le président de la CFE-CGC UNSA chez FRANCE TELECOM :
Sébastien CROZIER, Président de la CFE-CGC UNSA chez FRANCE TELECOM Monsieur MONTEBOURG ferait mieux de mettre en application un célèbre adage prononcé par un autre ministre, « un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne ». En tant que ministre il se doit à un devoir de réserve. Stéphane RICHARD n'est nullement mis en cause dans la gestion de FRANCE TELECOM, dans la tempête actuelle que traverse FRANCE TELECOM, nous avons besoin d'un capitaine et il n'est pas question de le changer. Ce que les personnels du secteur des télécoms demandent à monsieur MONTEBOURG c'est d'agir et de ne pas faire de la communication. C'est un spécialiste des effets de manche, des effets de prétoire, nous lui demandons d'être un ministre, pas un bateleur de foules.
