08 et 09 avril 2014 : Déclaration préalable

1- Rémunération : NAO et Perco
Sur les salaires, l'inflation théorique ne correspond pas à ce que vivent les salariés au quotidien, ils attendent légitimement une augmentation de leur pouvoir d'achat et la reconnaissance de leur travail.
Leurs salaires et traitements doivent être revalorisés d'urgence.
Le projet d'accord est un véritable affront fait aux salariés qui sont soumis à des conditions de travail de plus en plus difficiles dans beaucoup d'endroits.
Nous relisons ce que nous avons déclaré dans cette enceinte il y a 1 an, et qui est malheureusement toujours vrai :
« Vu le projet d'accord salarial 2013, pour la1° fois depuis beaucoup d'années, un baisse réelle du pouvoir d'achat pour la très grande majorité des personnels.
Et un système opaque et complexe très difficile à contrôler dans le suivi.
Ce qui risque de clairement choquer, c'est l'augmentation du salaire fixe pour les environ 800 cadres dirigeants du Groupe, qui ne semble pas être autant dans l'austérité que pour le salarié lambda ».

Les élus CFE-CGC se prononceront résolument contre ce projet d'accord salarial 2014.
D'autre part La CFE CGC n'a pas signé l'avenant sur le PERCO pour les raisons suivantes :
L'abondement est moindre que celui qui a été versé certaines années.
L'abondement de 310 euros pour le PEG ne va pas être augmenté alors qu'il aurait pu contribuer à l'augmentation de la part des salariés actionnaires via le fonds Orange Actions.
De nombreuses filiales sont exclues.

2- Suites du Droit d'Alerte du CNHSCT

la CFE-CGC alerte régulièrement la direction sur le climat social qui se tend, les risques psycho-sociaux, et les derniers suicides.
En date du 18 février, Le CNSHSCT, interpellé par la recrudescence de suicides (10) survenus depuis le 1er janvier 2014 a alerté l'entreprise en séance.
Les représentants du personnel demandent des mesures immédiates et correctives pour répondre à ce droit d'alerte.
Le DRH Groupe par son courrier du 11 mars 2014 apporte une première réponse : force est de constater que ce sur quoi il se fonde pour justifier d'un climat social et de confiance amélioré n'a qu'un rapport lointain avec le ressenti véritable de nombreux de nos collègues.
Nous nous interrogeons sur le fait que la direction n'adresse pas cette alerte aux CHSCT. Où se situe la démarche préventive de la direction ?

A aucun moment de sa réponse la direction n'adopte une attitude préventive - elle dit ne pas vouloir être dans le déni, elle décline sa politique de l'emploi mais ne se préoccupe pas des conditions d'emploi de ses salariés. A aucun moment elle ne s'interroge sur les causes qui ont conduit ses salariés à commettre un geste irréparable. Elle se contente d'afficher la dite bonne santé de l'entreprise via des statistiques orientées, parce que sans questionnement sur les parcours des salariés et leurs difficultés lors des nombreuses réorganisations.
Comment la direction peut-elle oublier le durcissement du contexte économique et des impacts sur les salariés, ainsi que l'accélération du programme Conquête 2015.

Le 25 juillet 2012 Stéphane Richard nous avait fait part de sa décision de mettre en place une Politique Santé Sécurité au Travail mais dont nous attendons toujours la déclinaison concrète sur le terrain.
Si le choix de la direction est de ne se positionner que juridiquement par rapport aux mesures préventives sur les conditions de travail, peut-elle nous indiquer les incidences des conclusions de l'inspection du travail qui démontre l'absence de prévention primaire (cf. courrier de l'inspection du travail du 24/2/14 à la directrice de l'AGPRO d'Orange)

Ce qui nous amène aux questions suivantes :
Quelles recommandations ont été communiquées à tous les CHSCT d'Orange ?
Quels délais pour une réelle évaluation des RPS ?
Pourquoi face au constat évoqué épisodiquement devant le CNPS, aucun plan d'actions daté et responsabilisé n'a été établi par la direction ?
La direction pèse-t-elle réellement le poids de l'absence de mise en œuvre de prévention primaire sur la gestion globale des risques et donc sur la pérennité de l'entreprise ?

La CFE CGC exige qu'une véritable démarche de prévention primaire soit mise en place dès à présent dans l'organisation du travail et veillera à ce qu'en l'absence de mesures réelles, toute la responsabilité d'un nouveau drame social, s'il devait advenir, soit recherchée au niveau des décideurs de la conduite du changement en cours.

3- Négociation sur la fusion AVSC / CCO


La CFE-CGC réclame comme d'autres OS, en plus de cette note de cadrage l'ouverture rapide d'une négociation nationale sur la fusion des AVSC/CCO pour avoir une d'homogénéité dans le sens où pour une même activité l'application soit identique pour les mesures d'accompagnement.

Nous revendiquons
- une reconnaissance pour les conseillers qui ont plus de 10 ans de métier
- une prime d'accompagnement pour la montée permanente en charge mentale
- la mise en place de fiche métier (très flou car poste générique= ultra polyvalence)
- l'application de la note n°5 quelque soit la région car application différente selon les DO
- établir un panorama des possibilités et compétences, car actuellement, la direction part du principe que tout conseiller peut tout faire,
Hors chacun a des compétences spécifiques. Il est temps de prendre cet aspect en compte afin de mieux définir les objectifs à atteindre (Qu'ils soient au moins atteignables).

Les conseillers viennent d'entreprises et d'univers différents et ne sont pas d'accord pour être mis dans un shaker commun.

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