Alors que les discussions avec Bouygues Télécom sont toujours en cours pour le retour d'un marché à trois opérateurs...
Dans un courrier adressé au patron d'Orange, Stéphane Richard, la CFE-CGC et l'Association de défense de l'épargne et de l'actionnariat salarié (Adeas) saluent le retour "à la raison", alors que se négocie actuellement un rapprochement avec Bouygues.
Le marché français reviendrait ainsi à trois opérateurs. Les deux organisations tiennent toutefois à imposer leurs conditions, même si les négociations prendront encore plusieurs semaines, de l'aveu même de la direction...
Pas de cession d'actifs : Première condition posée par la CFE-CGC et l'Adeas : ne pas accroître la dette du groupe, qui s'élevait déjà à 26,55 milliards d'euros fin 2015... Elles s'opposent également à la cession d'actifs du groupe. "Notre entreprise les a construits grâce au travail de ses collaborateurs", font-ils valoir.
En matière d'emploi, "il nous apparaît impératif que les salariés puissent disposer d'un droit à rester au sein de l'entreprise Orange dans le cadre d'un dispositif négocié", peut-on encore lire dans ce courrier.
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Free récupèrerait aussi une large part des abonnés mobile classique de Bouygues et SFR les "low cost" de la marque B&You, alors que les clients internet seraient répartis entre les deux. Enfin, l'essentiel des 550 boutiques de Bouygues Telecom et ses quelque 3.000 salariés reviendraient également à Free..
