8 mars : journée internationale des droits des femmes

Les appréciations sur l’utilité de cette journée varient : est-ce que les droits des femmes, comme ceux des hommes d’ailleurs, ne devraient pas être respectés tous les jours de l’année ? 

Le jour où l’équité sera vraiment établie, nous pourrons, avec plaisir et soulagement, effacer ce «marronnier» de nos calendriers. En attendant, il reste fort à faire pour qu’elle soit la règle. En général, les organisations syndicales se focalisent sur l’égalité des salaires et des parcours professionnels : c’est notre mission, et ce sont des éléments tangibles et mesurables sur lesquels on peut évaluer les progrès… ou la stagnation.

L’analyse des écarts salariaux varie selon les critères que l’on intègre dans la mesure. Pour la confédération CFE-CGC : « Toutes catégories confondues, en intégrant toutes les causes, explicables ou non, le revenu moyen des hommes est supérieur de 34 % à celui des femmes et l’écart est de 29 % pour la catégorie cadre. Ces différences de niveaux se traduisent en masse avec des écarts considérables sur une carrière. Ainsi, le manque à gagner sur une carrière de 40 ans pour une salariée ayant un diplôme de niveau Bac+3 ou plus est de plusieurs centaines de milliers d’euros. Sans parler des conséquences en matière de retraite.

Encore en 2018, on peut dire que, sur le marché du travail, une femme coûte moins cher qu’un homme. Même si les femmes sont plus diplômées que les hommes, leurs diplômes n’ont ni le même poids ni le même prix. »

Le collectif du 8 mars 15h40 retient pour sa part un écart de 26%, qui justifie sa proposition que les femmes se mettent symboliquement en grève à partir de cet horaire, à partir duquel elles travaillent chaque jour bénévolement par comparaison aux hommes.

Sur France Info, le « Pariteur » propose aux femmes d’évaluer le salaire qu’elles pourraient  percevoir pour leur travail si elles étaient… des hommes.

Nos collègues de la CFE-CGC Energies mettent l’accent sur l’évolution professionnelle, également rappelée dans le communiqué de la confédération, qui éclaire crûment le débat : « Encore aujourd’hui les chiffres sont cruels : si ce sont 21 % des hommes et 27 % des femmes qui ont un diplôme de niveau Bac+3 ou plus, on constate que 62 % des hommes qui ont un tel diplôme sont cadres cependant que seulement 36 % des femmes du même niveau de diplôme le sont.

Ces écarts se retrouvent, bien sûr, sur les niveaux de rémunération. Le revenu net moyen des hommes ayant un diplôme de niveau Bac+3 ou plus est supérieur de 46 % à celui des femmes ayant le même diplôme. »

Pour notre part, nous continuons de défendre nos élus et élues, injustement attaqué-e-s par des organisations syndicales (dont la CFDT, mais aussi FO et la CFTC…) qui chez Orange ont décidé d’instrumentaliser la loi sur la parité relative pour tenter de minimiser la place que les personnels d’Orange ont souhaité donner à la CFE-CGC lors des dernières élections professionnelles. Ces organisations demandent l’annulation de plusieurs dizaines de mandats (DP ou CE)… majoritairement ceux des femmes. 

Il est vrai que, globalement, la CFE-CGC compte environ 38% de femmes parmi ses élu-e-s, tandis que les femmes représentaient 37,2% des électeurs lors des dernières élections professionnelles. Nous avons donc parfaitement respecté l’esprit de la loi Rebsamen, dont l’objectif était de favoriser la présence des femmes dans les instances représentatives du personnel. Et les femmes sont, y compris aux postes de responsabilités, plus présentes dans notre organisation que dans les autres organisations syndicales d’Orange. Parce que pour nous, la parité ne fait pas débat, et que pour mieux défendre l’équité, nous commençons par nous l’appliquer à nous-mêmes.

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